Dropkick Murphys

Critique album | Dropkick Murphys – Signed and Sealed In Blood

Dropkick Murphys - Signed and Sealed In Blood Dropkick Murphys Signed and Sealed In Blood

Après deux singles, les punks celtiques de Boston Dropkick Murphys livrent enfin le nouvel album. Et force est de constater que les gars ne se sont pas assagis et ne manquent pas d’inspiration pour ce huitième opus, simplement excellent !

Ceux qui étaient au Métropolis le 18 novembre dernier avaient pu entendre quelques titres de Signed and Sealed In Blood, le huitième album studio du groupe de Boston.

« The boys are back and they’re looking for trouble »: Dropkick Murphys ne passe par pas quatre chemins pour introduire ce nouvel album et ils rentrent direct dans le tas! Ça promet un beau mosh-pit d’emblée sur la prochaine tournée. On retrouve le son typique de leur punk rock teinté de musique irlandaise avec cornemuse et guitares acoustiques, ainsi que le coté oi ! avec les refrains entrainants chantés par une horde de gars enragés.

Prisoner’s Song reprend la structure des plus grands succès du groupe en rappelant fortement State of Massachussets : une intro folklorique au banjo, jouée sur ce morceau par Winston Marshall de Mumford and Sons. Du pur Dropkick Murphys comme on l’aime, et ça sonne comme une tonne de briques.

S’ensuit la plus calme et folk, Rose Tattoo, premier single dévoilé en novembre dernier, qui se veut un hommage aux fameux tatouages de roses avec les prénoms. Très efficace, mélodique et accrocheuse, Rose Tattoo est une excellente chanson qui reste dans la tête et ressort comme une des meilleures de l’album.

On reprend de la vitesse et de l’électricité avec la plus punk Burn, avant une autre chanson du type folk à chanter en buvant des bières dans une taverne, et en regardant du baseball puisque c’est un hommage au joueur Jimmy Collins (1870-1943).

Autre grand moment de l’album: The Season’s Upon Us, certainement une des meilleures chansons de Noël (ou plutôt anti-Noël) écrites depuis longtemps ! Des paroles vraiment drôles mais ô combien réalistes, dans le sens où cette chanson pourrait aussi être un hymne à l’adage : « On choisi ses amis mais pas sa famille ».

La suite de l’album reprend de la hargne et du mordant, menée par les voix excellentes et reconnaissables de Al Barr et Ken Casey. On notera Out of the town : un morceau à la structure typiquement rock’n’roll qui vient ajouter une touche de swing à l’ensemble.

Le bien nommé End of the Night vient clôturer l’album en beauté avec un hymne à chanter dans les bars juste avant la fermeture : ce moment où l’on est vraiment en forme et où on veut continuer à boire avec tous nos amis, et où on n’a pas l’intention de rentrer à la maison.

Les Dropkicks reviennent en force et s’imposent comme des maîtres de leur art. Ils ont su nous livrer 12 titres qui s’enchaînent parfaitement, avec une production impeccable respectant la pureté de chaque instrument. On hâte d’aller les voir en concert pour chanter leurs refrains, une pinte à la main.

Pour ceux qui voudraient un bonus, le groupe a joué plusieurs chansons de l’album en version acoustique dans les studios de Radio BDC à Boston en décembre, et les vidéos sont disponibles sur Youtube !

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