Même si elle habite Nashville depuis plusieurs années, Montréal coule toujours dans les veines d’Allison Russell. On sentait la métropole dans ses interventions, livrées avec aisance en français et en anglais, dans ses chansons qui résonnent souvent comme des échos à la ville de son enfance et adolescence, et dans cet activisme du vivre-ensemble qu’elle expose au grand jour. Son concert, intense et habité, sous le ciel étoilé de Montréal et le fracas des feux d’artifice, relevait davantage du rituel de guérison que du simple spectacle.