Aurora au Théâtre Corona | Soirée cristalline

Lundi soir, au Théâtre Corona, la jeune Norvégienne à la voix de cristal, Aurora nous a offert un spectacle des plus bouleversant. La première partie nous était livrée par Dan Croll, un chanteur britannique au son indie et folk électronique qui a introduit à merveille la chanteuse.

Aurora débuta le spectacle avec Lucky de son album solo All My Demons Greeting Me as a Friend sorti en mars dernier. Dès ses premiers pas sur la scène, la foule montréalaise acclama la jeune virtuose, tout en s’époumonant ensuite sur les paroles de Murder Song. Elle enchaîna les chansons de son album devant le public complètement hypnotisé par sa voix douce et puissante à la fois. Sa manière de bouger, de nous communiquer la peur, la détresse ou la joie par ses mouvements lui donne l’aspect d’une créature féerique qui nous entrouvre les portes de son univers captivant.

Tout d’elle est envoûtant et émouvant. D’une délicatesse et d’une pureté désarmante, elle danse et chante ses chansons telle une femme enfant au destin magique et tragique à la fois. Revêtant des vêtements fluides et diaphanes, elle semble nébuleusement flotter sur la scène. Nous sommes transportés dans son monde, mystérieux et enchanteur. Commentant ses choix vestimentaires, elle nous confie entre deux morceaux : « I like to dress the way I think is pretty.« 

Elle enchaîne ensuite les succès Running With the Wolves, I Went Too Far, Conqueror, Trough the Eyes of A Child et plusieurs autres, au grand plaisir de tout l’assistance. Au son de sa voix claire, l’assistance reste bouche bée. Plusieurs laissent couler quelques larmes sur leurs joues. Impossible de rester indifférent devant la vision limpide et délicate qu’est Aurora. Elle s’adresse à la foule ébahie : « I hope you know how wonderful you are. »

L’enchanteresse Aurora a livré une prestation des plus sublimes et a su nous déplacer dans son univers imaginaire à l’aide de sa voix cristalline. Elle termine la soirée d’une magnifique façon avec Warrior. Tous redescendent sur terre et rentrent chez soi avec l’impression d’avoir visité un monde enchanté, l’univers d’Aurora.