Troye Sivan a fait trembler les murs du Métropolis

Jeudi soir, le Métropolis a accueilli le tant aimé Troye Sivan dans le cadre de son Suburbia Tour.

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Déjà à 20h00, la foule ne se pouvait plus. Il y avait tellement de fébrilité dans l’air. Les gens trépignaient littéralement sur place avec leur t-shirt et leur casquette à l’effigie du chanteur. L’entrée sur scène du jeune australien a fini d’achever tout le monde. Et pourtant ce n’était que le début, il n’avait pas encore commencé à chanter que les 2000 âmes en fête présentes hier soir s’époumonaient déjà. Il y en quelques-uns qui ont dû se réveiller avec une extinction de voix ce matin !

Il a commencé en force en interprétant Wild. Son aisance sur scène était tellement désarmante qu’après les 30 premières secondes, tout le monde devinait déjà que l’heure et quart qui s’en venait allait en valoir la chandelle. Et on ne s’est pas trompé. Comme on pouvait s’y attendre, Troye Sivan dansait sans arrêt et d’une façon tellement naturelle et assumée qu’on ne pouvait s’empêcher de sourire en le regardant se déhancher.

Et au final, son unique présence sur scène valait bien plus que n’importe quel jeu de lumières funky ou effets spéciaux laser. Troye Sivan n’a pas fait dans les flaflas hier soir. La scène était très sobre et ne comptait que quatre écrans où des images plus ou moins abstraites étaient projetées. Lui-même ne portait que des jeans noirs et un chandail à capuchon qu’il a d’ailleurs dû enlever parce qu’il avait chaud à force de danser. L’hystérie a atteint son comble quand il a décidé de garocher ledit chandail dans la foule en délire !

Troye Sivan était accompagné de trois musiciens, soit d’un batteur, d’une claviériste et d’une bassiste. À eux quatre, ils ont su emplir chaque recoin de la salle avec leur musique électro-pop dont les basses faisaient vibrer le plancher à chaque fois.

Il a été très généreux avec son public en interprétant l’ensemble de son opus Blue Neighbourhood, sorti il y a près d’un an. Il a aussi parlé entre presque toutes les chansons, parfois pour faire rire, parfois juste pour dire qu’il était reconnaissant ou pour complimenter les Montréalais. Vers la fin, il a souligné à quel point il appréciait sa soirée à Montréal. «Montreal is so lit. Can we all just go to the bar together after this?», a-t-il demandé plein d’espoir.

Son interprétation de la chanson Bite était particulièrement mémorable alors qu’il a commencé à chanter a capella avec deux milles personnes pour faire ses back vocals. Les murs en tremblaient. Quand le refrain est arrivé, la batterie et le clavier sont embarqués, menant la foule pleine de fougue vers l’extase.

Quand est arrivé le moment du rappel, il a commencé par interpréter Lost Boy au grand bonheur de tous. Avant d’entamer la deuxième chanson, il a tenu à ce que tous le monde se lève et danse pour profiter pleinement des trois dernières minutes du spectacle. Et c’est comme ça que le soirée s’est finie. Des fans rassasiés, le sourire aux lèvres qui s’épongeaient la face à force d’avoir trop danser et crier.

La bonne cause

Comme certains le savent peut-être Troye Sivan est un fervent défenseur de la communauté LGBTQ et revendique son acceptation. Il y a d’ailleurs fait allusion à quelques reprises sur scène et ses mots ont été accueillis avec beaucoup de chaleur auprès de ses fans dont plusieurs arboraient fièrement leur couleurs avec des drapeaux et des coeurs.

Il est donc bon de souligner qu’une partie du prix des billets a été remis  à l’organisme The Ally Coalition,qui soutient les causes LGBTQ et lutte contre la discrimination via l’éducation, la sensibilisation et la revendication.