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Super Plage présente Super Plage II | Canicule au mois de novembre

Nous sommes au début novembre, à cette brève période transitoire durant laquelle personne ne sait comment s’habiller. Bottes d’hiver? Kanuk? Maillot de bain? Incertitude collective engendrée par l’été indien. Si MétéoMédia met en cause « une crête atmosphérique à l’est du continent qui permettra à l’air doux de monter vers le Québec », l’équipe de Sors-tu pense sans hésitation que cette vague de chaleur est plutôt en corrélation directe avec la sortie du nouvel album Super Plage II de Super Plage prévu ce vendredi 6 novembre.

Album d’électro-pop de 9 chansons, le deuxième album homonyme du musicien reste dans la même lignée que le précédent: « Ça se veut léger. C’est du feel good beat et non de la chanson à texte. » Toujours dans la continuité de son premier album, Super Plage a renoué ses collaborations avec Meggie Lennon, Virginie B, Narcisse et San James en plus d’ajouter Mélanie Venditti à la liste des artistes prêtant leurs voix aux chansons de Super Plage II.

Pour célébrer la sortie de son album, Super Plage a préparé une session live enregistrée en studio qui sortira dans les prochaines semaines. Il sera également possible de le voir en performance en direct à CISM le 12 novembre.


Crédit photo: Véro Wilfort

L’approche DIY

Questionné sur ses débuts, Super Plage raconte qu’il a commencé à jouer de la guitare vers l’âge de 10 ans alors qu’il était toujours à Rimouski. Puis, c’est vers l’âge de 22 ans qu’il a enregistré ses premiers démos et a fait la transition vers Montréal. « Comme tout le monde, je suis arrivé ici pour faire du rock, je me suis acheté une machine (clavier MIDI et beatpads) et je suis tombé accros du producing. »

De son studio maison, Super Plage vise à créer de la musique qui pourra traverser les frontières. En exemple, il cite Men I Trust et Le Couleur. « Ça sonne comme la scène d’ici, mais c’est exportable parce que c’est de qualité internationale. »

Sur scène, Super Plage existe autant en DJ set qu’en groupe, deux formules qui rendent justice à l’ADN dansant du projet. Ultimement, Jules Henry préfère tout de même s’imaginer sur scène accompagné de musiciens, réservant son temps à l’ordinateur pour les périodes en studio.

Pour un producer de musique comme Jules Henry, le temps peut se faire long devant son ordinateur. C’est peut-être ce qui explique pourquoi Super Plage est devenu un projet collectif. « Sur le premier album, ça s’est fait un peu par hasard, explique le musicien. J’enregistrais des trucs pour Narcisse et Meggie Lennon au studio. Je leur ai parlé de mon projet et on s’est dit qu’on pourrait essayer des featurings. Dès que j’ai commencé ça, l’aspect collaboratif est devenu l’identité du projet. J’écoute plus de musique avec des voix féminines dans la vie. J’aime cette esthétique-là, pis je trouve ça cool de faire de la musique à plusieurs. Finalement, y’a que des bonnes raisons de le faire en gang. »

Hibernation créative

Pour les prochains mois, que planifie faire Jules Henry? « Ceux qui me connaissent savent que je n’aime pas l’hiver. Je m’enferme ici (en studio) et je crée de la musique. J’aimerais ça sortir de quoi l’été prochain, donc j’ai déjà commencé à travailler là-dessus. Je suis pas non plus un énorme fan de spectacles virtuels et de tout ce qui tente d’imiter la vie réelle. Pour rester sous l’oeil du public, je vais plutôt sortir du nouveau matériel, sortir des remix et inciter les gens à faire des remix de mes chansons. »

Avant de s’enfermer dans nos tanières pour l’hiver, il est possible de profiter de cette vague de chaleur musicale de plusieurs manières, soit sur YouTube dès maintenant, sur les plateformes d’écoute demain le 6 novembre, en performance en direct à CISM le 12 novembre ou via la session live qui sera disponible sur les réseaux sociaux de Super Plage dans les prochaines semaines.

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