Sum 41 a tout cassé au Métropolis !
Le titre de la présente tournée du band punk/rock Sum 41 l’annonce clairement: il ne s’agit pas d’un retour du groupe qui a connu la gloire au début des années 2000. Certes, avec le spectacle Don’t Call It A Sum-Back, la formation, menée par le chanteur canadien Deryck Whibley, dépoussière des vieux succès mais livre également plusieurs pièces de leur plus récent opus, 13 voices, sorti il y a à peine 11 jours.
Sum 41 n’avait pas proposé aucun matériel original depuis Screaming Bloody Murder paru en 2011. Ce n’est pas un hiatus de 5 ans qui a irrité la patience des admirateurs, bien au contraire. On ne se rappelle pas la dernière fois qu’on a vu un Metropolis aussi plein à craquer, spécialement un lundi soir! De tous les âges et de tous les milieux, les fans n’ont pas arrêter de hurler et bouger la tête de bas en haut ou vice versa. Presque inutiles tellement la foule était déjà gonflée à bloc, les premières parties signées As It Is et Senses Fail ont néanmoins admirablement ouvert les festivités avec une énergie brute foutrement badass.
En attendant l’arrivée des vedettes de la soirée, la foule s’est défoulée sur des chansons de Green Day, Linkin Park , Queens of the Stone Age et System of a Down jouant dans les hauts parleurs. Nostalgie, quand tu nous tiens! N’empêche qu’il n’y avait rien de mieux pour se mettre dedans!
Aux alentours de 22 heures , les membres de Sum 41 ont enfin, à tour de rôle, fait fièrement leur entrée dans un décor composé de deux bannières étoilées et de boites blanches desquelles dégoulinaient des coulisses rouges ressemblant à du sang. C’est nulle autre que The Hell Song, hit se retrouvant sur l’album Does This Look Infected?, qui a démarré en trombe le spectacle. Vêtu d’une camisole et d’un jean noir, Whibley a rapidement mis le feu à la scène en courant d’une extrémité à l’autre. Scandant haut et fort les moindres paroles de Derick, le public se déchaînait sans censure, mosh pit inclus, sur les mélodies leur rappelant sans l’ombre d’un doute les joies et les peines de leur(s) crise(s)d’adolescence.
Les éclairages changeant constamment de couleurs diminuaient ou accéléraient en intensité selon les accords. Extrêmement en forme, le chanteur s’est fréquemment adressé à la marrée de mains levées dressée devant lui qui exécutaient le « Sum 41 salute ». Ne faisant qu’un avec sa guitare, il a mis le public dans sa poche d’en arrière dès qu’il prononçait un sacre ou formulait une demande du style « Put your hands up! ».
Après avoir interprété trois chansons fort connues, Sum 41 a remercié son public d’avoir hissé 13 voices au sommet du palmarès des ventes canadiennes avant d’offrir un extrait de ce disque, soit Goddamn I’m Dead Again. Cette chanson rock à souhait contenait un solo musical survolté qui ne manquait pas de panache. Les gens, même s’ils ne connaissaient pas par cœur le texte, ont démontré un vif intérêt qui s’est poursuivi avec Underclass Hero, tiré de l’album du même nom.
Les spectateurs ont sauté encore plus haut et ardemment sur les excellentes Bloody Screaming Murder et There Will Be Blood. Par la suite, le ton s’est un peu adouci pour faire place à la touchante War qui traite de la cure de désintoxication de Whibley entreprise il y a deux ans. Ce dernier se demandait sans cesse la raison qui le poussait à se battre et vaincre ses démons, et il a réalisé qu’il s’agissait de ses fans. À la fin du titre, des confettis ont retenti. Très beau moment…Avant de reprendre dans le rock pur et dur avec Motivation et We’re All To Blame, qui a été introduite par des nuages de fumée. Le public était particulièrement en transe sur cette piste.
Maintenant un rythme dynamique ne comportant aucun temps mort, le band a brillamment revisité l’ensemble de leur discographie se permettant même une reprise de We Will Rock You de Queen. Avant d’entamer l’émouvante Walking Disaster, Deryck a envoyé des bisous au balcon et a salué les gens qui le filmaient avec des cellulaires. Sur la chanson qui a suivi, la merveilleuse With Me, le public enterrait la voix du chanteur. Un autre fabuleux moment qui a prouvé que ce Sum-Back était à ne pas manquer.
Après un solo de drum, un squelette géant fort impressionnant avec des yeux rouges et affichant un doigt d’honneur est apparu sur scène au son de No Reason. Évidemment, les mégas-succès Still Waiting, In Too Deep, Pieces (que Derrick a interprété au piano) et Fat Lip ont soulevé les passions pour conclure cette soirée hautement satisfaisante et positivement épuisante.
Grille des chansons
- The Hell Song
- Over My Head (Better off dead)
- Fake My Own Death
- Goddamn I’m Dead Again
- Underclass Hero
- Screaming Bloody murder
- There Will Be Blood
- War
- Motivation
- We’re All to Blame
- Walking Disaster
- With Me
- God Save Us All (Death to POP)
- Drum solo (Don’t call it a comeback)
- No Reason
- We Will Rock You (reprise de Queen)
- Still Waiting
- In Too Deep
Rappel
Pieces
13 voices
Fat Lip
- Artiste(s)
- Sum 41
- Ville(s)
- Montréal
- Salle(s)
- Métropolis - MTELUS
- Catégorie(s)
- Pop-punk, Punk,
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