Pouzza Fest 2014 – Jour 3 | Drag The River, The Menzingers et Dillinger Four

Comme à l’habitude, les journées du Pouzza Fest déboulent tellement vite que l’on a peine à croire qu’on en est déjà rendu à la dernière journée. Heureusement pour nous, la soirée s’annonçait haute en rebondissements.

 

Drag The River aux Foufs

Drag The River effectuait un rare passage à Montréal et leur très sympathique leader Jon Snodgrass en semblait enchanté. C’est seulement accompagné d’un bassiste qu’il a sauté sur la scène des Foufounes Électriques devant un public qui semblait conquis à l’avance.

La voix de Snodgrass possède un petit quelque chose de très accrocheur et il l’a très bien mise en valeur lors de la livraison de l’inspirante Jessica’s Suicide. Une performance solide et honnête pour un groupe qui présentait un style tout de même différent des groupes qui les accompagnaient.

 

The Menzingers 

Par la suite, The Menzingers se sont pointés le bout du nez pour nous offrir quelques pièces de leur nouvel album Rented World qui vient tout juste de voir le jour chez Epitaph Records. C’est donc avec leur premier extrait I Don’t Want to Be an Asshole Anymore que la formation de Philadelphie a débuté le party devant une salle pleine à craquer. Un choix très judicieux qui a tout de suite mis le feu aux poudres.

Ils ont ensuite littéralement enfilé presque sans pause plusieurs pièces de On The Impossible Past entrecroisés de quelques nouveaux morceaux. Un mélange bien dosé qui nous a fait croire que leur performance de 60 minutes n’a fait que passer comme un simple coup de vent. On aurait aimé en avoir encore plus!

 

Dillinger Four et son striptease

Enfin, Dillinger Four nous offrait une chance en or de les voir sur scène puisque leur dernière présence à Montréal remontait à lorsqu’ils ont joué en première partie de NOFX il y a déjà de ça quelques années. Il s’agissait donc d’une opportunité de les voir aux Foufs pour un spectacle plutôt intime.

Peut-être qu’ils ne font pas beaucoup de spectacles, mais ce n’est pas parce qu’ils ne s’y plaisent pas à le faire! Paddy, le leader du groupe, était ma foi très divertissant. Il racontait des histoires originales entre presque chaque pièce et il était bien difficile de ne pas esquisser un petit sourire à chaque occasion. En plus, il nous a offert un semblant de strip-tease lors du rappel qui en a surpris plus d’un, plus particulièrement son batteur qui a joué les dernières pièces avec ses fesses dans son champ de vision! Il est à noter que Paddy est loin d’être un poids plume!

En somme, le Pouzza 2014 fut un succès sur toute la ligne. Ils ont appris des erreurs de l’année dernière et ont offert un festival à plus petite échelle et plus ciblé à une clientèle punk qui en a eu pour son argent et qui a surtout très bien répondu à l’appel des organisateurs. Il ne reste plus qu’à se dire à l’an prochain!

Photos en vrac
par Karine Jacques

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