Pandaléon

Pandaléon ouvre les portes d’un album en construction

Si comme tant d’autres vous avez été impressionnés par la qualité du premier album de PandaléonÀ chacun son gibier, préparez-vous à un grand coup d’éclat sonore pour le lancement de leur prochain rejeton. Depuis que les deux frères, Jean-Philippe (batterie et percussions) et Frédéric Levac (voix, machines et claviers) et Marc-André Labelle (guitare – avec un s) ont uni leurs forces, une fusion instantanée est née. Ensemble, ils forment un couple à trois qui fonctionne très bien. Pandaléon, c’est une entité dotée d’une grande maturité qui pond des pièces musicales avec un génie et une fougue saisissante!

Accueillants et fiers, ils ont organisé une journée portes ouvertes mercredi dernier pour permettre aux médias curieux de visiter l’école-transformée-en-studio qu’ils occupent depuis plus d’un mois. Le band s’est volontairement extirpé de la « Piaule », lieu de prédilection où ils pratiquent et enregistrent normalement.

On avait besoin de s’inspirer différemment. Lorsqu’on a joué notre première toune dans notre ancienne école, on était nerveux, on avait les mains moites.

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Crédit : Julien Lavoie

À première vue, on s’étonne devant la quantité d’instruments et de « gear » déployée sur les lieux. On s’exclame ensuite quand on constate tout le professionnalisme investi dans le processus de création : les gars travaillent, dorment et mangent sur place tous les jours. Ils s’imposent une discipline serrée, chaque journée compte, chacun des morceaux à paraître sur l’album est judicieusement sélectionné.

« Pourquoi on déménagerait à Montréal? On est bien chez nous – à distance égale entre Montréal et Ottawa – c’est ici qu’on veut rester, c’est notre zone de confort. »

Le résultat est convaincant. Aux premières loges du studio de production, il s’agit de sélectionner une pièce musicale écrite à la craie sur le tableau noir et ça recrache dans les hauts parleurs le fruit de leur labeur. Full reverb – distorsion – lo-fi, la plupart des morceaux sont enregistrés en un seul jet, sans retouches majeures au montage. Dans le sous-sol de l’école – là où se trouve l’ancien gymnase – il y a de l’écho, lieu parfait pour enregistrer des voix et intégrer des effets supplémentaires.

Crédit : Julien Lavoie.

Crédit : Julien Lavoie.

Pour ceux qui ont eu la chance d’assister à leur dernière sortie publique au Petit Chicago dans le Vieux-Hull en juin dernier, il importe de souligner les grands yeux ébahis du public à l’écoute des nouvelles pièces. Ambiance sonore à la Radiohead – on nous a servi du rock souvent progressif et expérimental qui soulève. Ce fut une chance pour plusieurs fans de profiter d’un moment précieux.

Rassurez-vous, il y en aura d’autres. Suivons-les de très près pour ne pas rater la cloche qui va retentir. Dès février 2016, tout le monde aura droit à une incursion sonore dans les souvenirs de la vieille école de Saint-Bernardin!

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