New Order

OSHEAGA 2013 | New Order, Father John Misty, Charles Bradley et Hot Chip

Déjà la dernière journée de l’édition 2013 d’Osheaga qui se concluait avec le légendaire groupe post-punk / new-wave New Order enfin de retour à Montréal, ainsi que Charles Bradley, Father John Misty et Hot Chip.

Ça faisait une éternité que les fans de New Order attendaient le retour du groupe au Québec. On compte le temps en décennies, rien de moins.

Photo de courtoisie, par Pat Beaudry # evenko

Photo de courtoisie, par Pat Beaudry # evenko

Bernard Sumner et sa bande ont su faire oublier la longue attente avec une prestation digne des grandes occasions. Solide musicalement, divertissante à l’oeil et pigeant dans les meilleurs titres de New Order et de Joy Division, les 75 minutes passées en compagnie de la formation de Manchester auront été des plus agréables.

La grille de chansons était ingénieusement montée. D’abord, une entrée en matière plutôt rock, avec Crystal, Regret, puis l’excellente Ceremony. Les choses allaient bon train et se poursuivaient de manière convaincante avec Your Silent Face, accompagnée d’un genre de court métrage projeté sur l’écran arrière.

On passait ensuite au matériel plus rythmé, au new-wave à tendance house music avec le hit Bizarre Love Triangle. La bande maintient cette énergie dansante avec True Faith
et 5 8 6, toutes interprétées de brillante manière.

Photo de courtoisie, par Pat Beaudry / evenko

Photo de courtoisie, par Pat Beaudry / evenko

Sumner est bien en voix, la cohésion est au rendez-vous, tout fonctionne à merveille.

Une fois l’incontournable Blue Monday et Temptation interprétée, il restait encore une quinzaine de minutes. C’était donc inévitable : on allait entendre quelques titres de Joy Division.

Sumner a d’abord blagué à ce sujet : « Est-ce qu’il y a des fans de Joy Division à Montréal ? Oui ? Ah c’est dommage, nous n’en jouons plus sur cette tournée… ».

Évidemment, une photo est apparue sur l’écran arrière : celle du visage d’Ian Curtis, défunt chanteur de Joy Division dont le suicide a mené à la réorientation du groupe sous l’appellation New Order.  Le spectacle s’est donc conclu par l’interprétation d’Atmosphere  (très bon choix
Shadowplay et bien entendu, Love Will Tear Us Apart.

 

Hot Chip, Father John Misty et Charles Bradley

Si New Order y est pour beaucoup dans l’avènement du new wave, on peut ressentir son influence sur plusieurs jeunes groupes électro-pop modernes.

Photo par Karine Jacques.

Hot Chip. Photo par Karine Jacques.

C’est notamment le cas de Hot Chip, groupe londonien qui jouait justement tout juste après New Order, mais sur la scène verte (pendant que Mumford & Sons semait l’hystérie sur la scène principale).

L’empreinte de New Order sur la musique de Hot Chip semblait encore plus évidente à les entendre un après l’autre, durant la même soirée.

Le party de son et lumières proposé par Hot Chip était tout de même une façon idéale de conclure le festival dans la bonne humeur et en dansant une dernière fois sur le parterre du Parc Jean-Drapeau avant de regagner la ville.

Plus tôt en début de soirée, Father John Misty (dont on annonçait déjà, vendredi dernier, le retour en ville pour octobre) a donné son petit numéro de danse et de chant sur cette même scène verte, devant un public peu nombreux mais visiblement passionné.

Photo par Karine Jacques

Joshua Tillman, de Father John Misty. Photo par Karine Jacques.

Si les chansons Americana/folk/indie rock de l’album Fear Fun sonnent déjà très bien sur disque, elles prennent vraiment tout leur sens sur scène.

Le leader du groupe (et ex-membre de Fleet Foxes) Joshua Tillman est entouré d’une saprée bonne bande de musiciens et donne lui-même tout un show devant le micro. Son chant est impeccable, très senti et explore un large registre. Mais c’est vraiment sa présence de scène qui donne toute la couleur à la prestation. On pourrait la comparer à un mélange d’Alex Ebert (d’Edward Sharpe and the Magnetic Zeros), Jarvis Cocker (de Pulp) et Jennifer Beals dans Flashdance !  Tout un showman.

Parlant de showman, il y avait aussi l’adorable Charles Bradley et ses Extraordinaires sur la scène de la rivière en après-midi. On a eu droit à une surdose d’amour, une fois de plus, ainsi qu’une sélection de chansons onctueuses et groovy à souhait, tirée des deux très bons albums du vieux bonhomme à la voix Charles-Brownesque.

Le Screaming Eagle of Soul ne laisse jamais indifférent, tant par sa voix unique et puissante que par ses mouvements lascifs.

Le spectacle s’est terminé par une visite du chanteur dans la foule afin de distribuer des câlins à qui le veut bien.

On en aurait tous pris. Quel adorable performeur.

 

Photos en vrac
(par Karine Jacques)

Hot Chip

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Father John Misty

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Grille de chansons

New Order

Crystal
Regret
Ceremony
Your Silent Face
Bizarre Love Triangle
True Faith
5 8 6
The Perfect Kiss
Blue Monday
Temptation
Atmosphere  (de Joy Division)
Shadowplay (de Joy Division)
Love Will Tear Us Apart (de Joy Division)

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