Mike Ward

Juste pour rire 2014 | Gala Juste pour rire animé par Mike Ward – Les Anglos

Les Galas Juste pour rire se poursuivent et c’est Mike Ward qui présidait celui de mardi soir, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, pour nous parler d’un sujet qu’il connait bien: les Anglos.

Si le sujet était propice à des possibilités de gag intéressantes, les humoristes présents sur le gala ont plutôt choisi d’emprunter le chemin de la facilité, des stéréotypes, du prévisible et du déjà-vu. Mis à part quelques bons coups, le résultat final était en somme assez décevant.

D’entrée de jeu, ça débutait bien, alors que des « têtes carrées » sont venues présenter l’animateur de la soirée, qui a fait une entrée remarquée, portant le kilt, micro « carré » à la main. Un bon flash.

Ward s’est ensuite aventuré dans un monologue où il parlait de haine entre francos et anglos, de la « peur » des immigrés, bref, de nos relations avec l’étranger. C’était parfois intelligent, mais la mise en situation utilisée pour amener le sujet était facile et peu recherchée. Ward peut faire mieux.

Le premier invité de la soirée, Sylvain Larocque, a probablement livré le numéro le plus drôle du gala, offrant un gag « bilingue », traduisant chacune de ses phrases dans l’une ou l’autre des langues, changeant l’interprétation selon le public. Franchement brillant et drôle.

Jean-Thomas Jobin a ensuite suivi avec un numéro strictement anglais (dont le texte en français défilait derrière) et qui demeure toujours aussi absurde qu’en français. Korine Côté a poursuivi avec un sketch sur Les Anges de la Rénovation, amusant mais sans plus.

Stéphane Fallu a pour sa part surpris avec un numéro où il confiait ne pas bien parler l’anglais, pour ensuite nous le prouver en racontant un gag un peu niais (c’est sa signature), du mieux qu’il le pouvait en anglais. Hilarant. Et ça c’est sans compter sa grande finale gospel où il reprenait maladroitement Amazing Grace. Un numéro réussi qui lui a d’ailleurs valu la première ovation de la soirée.

Mike Ward est ensuite revenu nous raconter des anecdotes de spectacles en Allemagne et en Hollande, avec un punch qui faisait sourire, avant de céder la place à Maxim Martin, qui nous a servi un numéro sans originalité sur le conflit des Plaines d’Abraham. Débuter un numéro en disant « qu’il faudrait en revenir » pour finalement broder uniquement sur le sujet par la suite, c’est bof.

Stéphane Poirier a par contre sauvé la donne par la suite avec un numéro sympathique qui s’est conclu par une recette chantée, interprétée en anglais, parce que « tout sonne mieux en anglais ». Véridique: une deuxième ovation pour l’humoriste qui soulignait 10 ans de carrière et dont on devrait entendre parler plus souvent.

Le gala s’est conclu avec l’amusant Olivier Martineau, avant d’enchaîner avec le très drôle Mike Paterson, humoriste anglophone qui est venu jaser avec Mike Ward, d’abord en personnifiant le cousin de l’illustre Rob Ford, puis en se moquant des expressions québécoises comme « fait que » ou « parle-moi de t’ça ». Très pertinent et comique à souhait. Ça terminait bien un gala qui manquait de punch.

 

Événements à venir

Vos commentaires