Governors Ball NYC 2014 – Jour 3 | Un mélange musical éclectique et YOLOL…

Un mélange musical assez éclectique et YOLOL attendait les festivaliers pour ce dernier jour du Governors Ball, sur la Randall’s Island à New York. Retour partiel, à la minute près.

(Crédit photo : François Larivière / Didier Charette / Olivier Boisvert-Magnen * sauf lorsqu’indiqué autrement)

13 :03 – Arrivée un peu plus matinale afin d’attraper l’un des seuls groupes montréalais de la programmation : Half Moon Run. Avec l’intensité scénique qu’on leur connait, ils livrent une prestation convaincante, rehaussée par l’apport énergique d’un agent de sécurité reconverti en animateur de foule.

14 :17 – La révélation/nouvelle coqueluche du R&B électro froid/vaporeux américain Banks prend place. Malgré un son quelque peu enterré par les échos séjournant autour, elle réussit à charmer un auditoire gagné d’avance.

15 :07 – Après-midi hip-hop qui débute avec le jeune prince Earl Sweatshirt. Sa nonchalance percutante lui sied bien, tout comme son look fleuri ensoleillé. Parfois enterré par un playback inutile, il s’illustre particulièrement aux côtés de son comparse Tyler, the Creator, qui débute son spectacle quelques minutes plus tard sur la scène juste en face.

15 :48 – Avec son irrévérence des beaux jours, Tyler parle de longues minutes à la foule entre ses chansons. «I didn’t know that festival existed two months ago», scande-t-il brillamment, avant de se moquer des photographes avec un «All your photos sucked… Stupid cameras !» bien senti. Avec une voix tiraillée passablement amochée et une tenue lignée imposante, le Californien fait lever la foule abruptement sur Yonkers, Bitch Suck Dick et, surtout, Tamale. Quelques citations en rafale :

–         «You V.I.P. : fuck you !! Your parents paid for this shit !»

–         «The guy with the v-neck… You’re disgusting.»

–         «That fuckin’ Dora balloon is awesome.»

16 :58 – Au lieu de perdre son temps avec la pop caramélisée de Head and the Heart ou le hip-hop en quête d’identité de J.Cole, une bonne partie du public profite d’un temps mort pour se pavaner allègrement. Aperçu de quelques accoutrements mémorables.

18 :03 – La dance-punk italo-incisive de Bloody Beetroots galvanise une foule ardente et survoltée. Armé de leurs masques Venom noir, le duo s’en donne à cœur joie, flirtant même avec le rock’n’roll 50’s et le trash metal de Master of Puppets. Assez multidirectionnelle comme ambiance.

19 :03 – James Blake, James Blake, James Blake, James Blake, James Blake : un show qui s’écoute aussi bien debout, la tête dans les vapes, que couché, dans un état second en pleine projection astrale.

20:15 – «It’s good to be home», declare Paul Banks, au début du spectacle d’Interpol. Malgré quelques longueurs inévitables, le groupe s’en tire assez bien, notamment sur Evil, PDA et Obstacle 1, au rappel. Survol flou de quelques individus lustrés de l’auditoire.

21 :30 – Incapable de choisir entre la pop alterno-tropicale de Vampire Weekend et la house suédo-mafieuse de Axwell Λ Ingrosso, cet homme décide de se coucher sur un dash de char exposé au milieu des deux scènes. Décision judicieuse.

 

 

Photos en vrac
(Crédit photo : François Larivière / Didier Charette / Olivier Boisvert-Magnen * sauf lorsqu’indiqué autrement)