Francos de Montréal 2024 – Jour 1 | Galaxie sans retenue

Galaxie a offert une soirée dansante au son de son rock énergisant ce vendredi, dans un MTelus plein qui ondulait vigoureusement des hanches.

Le groupe Galaxie est mené par Olivier Langevin et offre un mélange entre rock et musique dansante à travers laquelle les talentueux membres de la formation peuvent groover au maximum de leur capacité.

Olivier Langevin est au chant et à la guitare, Karine Pion (Louis-Jean Cormier, Fred Pellerin, le projet Héritières) est au chœur et aux percussions. Évidemment, l’acolyte de toujours de Langevin n’est jamais bien loin puisque Fred Fortin est à la basse, son instrument de prédilection, qu’il manie parfaitement dans ce contexte avec un gros son rond et un groove implacable. François Lafontaine (Karkwa, Marie-Pierre Arthur, Klaus) est aux claviers et Pierre Fortin (Les Dales Hawerchuk, Drogue, Les Cowboys fringants, Gros mené) est à la batterie. On a d’ailleurs pu le voir sur la scèbe Bell aux côtés de Marie-Annick Lépine, un peu plus tôt dans la soirée.

Avec une entrée tout en force, le groupe ne fait pas dans la dentelle, grâce à une section rythmique au taquet et les envolées de Lafontaine qui alternent entre lyrisme et sauvagerie. Karine Pion entre en scène avec une tenue aux allures entre samouraï alternatif et viking moderne avec notamment un casque avec des cornes illuminées. Pierre Fortin porte un masque aux paillettes argentées et Langevin a un beau pantalon lamé doré. Lafontaine et Fortin sont habillés comme d’habitude…

Si Langevin est un guitariste de haut vol, il sait rester sobre avec son projet Galaxie. Laissant beaucoup de place à ses pairs, il s’occupe principalement des rythmiques et nous livre toutefois quelques solos avec un son fuzz particulièrement gouleyant.

La voix d’Olivier Langevin bénéficie du soutien inconditionnel de celle de Karine Pion, toujours juste et en place. Même si elle semble souvent en retrait, ses interventions aussi bien vocales qu’aux percussions représentent un gros plus à la formation. Et le tout avec un énorme sourire de connivence et du gros fun bien apparent!

On connaît le répertoire de Galaxie, du gros rock dansant. Et les morceaux s’enchaînent sans faire retomber l’ambiance, ça s’agite avec bonheur autour de moi et je vois des femmes de tous les âges danser comme des damnées. Les gars sont plus en retenue, mais le party a pris en moins de deux.

Il y aura deux titres plus calmes interprétés en duo par Langevin et Pion, un au milieu du concert et un autre pour clore la soirée. Un beau cadeau pour nous souhaiter une belle soirée.

Galaxie nous a offert un set tout en énergie qui a tout de suite captivé le public du MTelus. Les cinq musiciens ont su montrer toute l’ampleur de leur talent, mais en restant toujours au service des titres de Langevin. Ce qui fut fort délectable.

Bobo Ono en ouverture

Pour ouvrir la soirée, c’est Bobo Ono, le groupe de Nicolas Beaudoin, qui réchauffe la place avec sa musique aux influences entre psychédélique et un rock plus dansant. Nicolas Beaudoin est reconnu notamment pour son travail de studio et son travail auprès de Karkwa.

C’est aussi une formation riche qui accompagne Nicolas Beaudoin (chant, guitare) avec Nicolas Gosselin (guitare), Dany Placard (guitare), Simon Gauthier (basse), Jonathan Lafrance (batterie) et la participation des Deuxluxes : Étienne Barry aux claviers et Anna Frances Meyer aux choeurs.

Et ça bûche plutôt fort, avec les trois guitares et une section rythmique particulièrement en avant dans le mix. Même si le public du MTelus a souvent du mal avec les premières parties, ils ont su doucement attirer l’attention d’une grande partie de l’audience avec leur rock particulièrement vitaminé ce soir. Ils terminent même avec un titre aux allures de Galaxie : « Comme Olivier Langevin est passé en studio et m’a dit que c’était correct, on vous en fait profiter à soir! »

Une belle performance de Bobo Ono qui sait toujours nous livrer des concerts aux ambiances enlevantes et parfaitement réchauffer une salle pour les amis de Galaxie.

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