Festival Folk d’Ottawa – Jour 2: City & Colour

Folk Festival d’Ottawa – Jour 2 : Un petit air de famille…

Vendredi 26 août 2011 – Parc Hog’s Back (Ottawa)

Jusqu’à tout récemment, Dallas Green était plutôt connu comme co-chanteur et guitariste de Alexisonfire, l’un des groupes canadiens les plus en vue au pays dont la popularité a été fulgurante.

Toutefois, ce soir, nous avons eu droit à Dallas seulement, l’homme derrière City and Colour, ce projet qui se devait un moyen pour le chanteur de mettre à l’avant une collection de chansons acoustiques et très intimes.

Avec trois albums en main, dont le plus récent Little Hell qui est paru plus tôt cet été, Dallas s’est présenté devant une foule imposante et très attentive du Folk Festival : d’un côté, les redoutables chaises de parterre, et de l’autre, une masse de festivaliers prêts à se laisser bercer par la douceur des mélodies.

D’entrée de jeu, nous avons eu droit à une version épurée et au tempo ralenti de As Much As I Ever Could de l’album Bring Me Your Love. Dès les premières notes, la bande de musiciens a su capter l’attention de chacun présent sur le site enchanteur du parc Hog’s Back; ils n’auront d’ailleurs aucun problème à captiver cette foule conquise jusqu’à la toute fin de cette prestation beaucoup trop courte de City and Colour.

C’est avec beaucoup de finesse que le groupe a pigé des titres de ses trois albums pour nous offrir des perles musicales
telles Waiting, Sleeping Sickness et Comin’ Home, ainsi que de bijoux à découvrir comme The Grand Optimist, Fragile Bird et Sorrowing Man.

 

Harmonie totale

Dallas et ses trois comparses sont en parfait accord. Ils livrent la marchandise avec une telle précision, que nous aurions pu nous fermer les yeux et nous imaginer au beau milieu d’une séance d’enregistrement studio. En plein contrôle de sa voix, Dallas nous fait vivre toute une gamme d’émotions, comme si chacune de ses chansons parlait à chacun d’entre nous.

La bande termine sa prestation avec la pièce Sometimes (I Wish); parfois, nous souhaitons qu’une soirée semblable ne prenne jamais fin.

Photos en vrac (par Greg Matthews):