Artefact

Festival Artefact – Jour 3 | Alaclair Ensemble, Karim Ouellet, Le Couleur et plus

Troisième et dernier jour de l’édition 2013 d’Artefact samedi soir, événement qu’il faudra rebaptiser « festival de découvertes musicales et de météo exécrable ». Les dieux du climat ont une fois de plus refusé de collaborer au bon fonctionnement du jeune événement de Valleyfield, mais Alaclair Ensemble, Karim Ouellet et Raphaël de Watatatow! (?!) se sont assurés que les courageux festivaliers puissent tout de même passer une belle soirée.

À notre arrivée sur le site, vers 20h15, une soixantaine de ponchos de pluie regardaient la fin d’une prestation tonitruante de Gazoline, alors qu’on entendait encore quelques gens dans la foule murmurer du bien de Orange O’Clock, jeune formation d’ados qui ont apparemment fait très bonne figure juste avant.

Photo par Pascal Leduc.

Le Couleur. Photo par Pascal Leduc.

La soirée s’annonçait variée : après le rock rugissant de Gazoline, c’était au tour de Le Couleur, sympathique bande montréalaise qui donne dans un électro-disco très French-pop et imbibée de sonorités tirées des années 1980.

La chanteuse Laurence portait un joli costume une-pièce doré, probablement emprunté de la garde-robe d’Antoine Gratton, et se faisait très divertissante avec ses petits pas de danse énergiques.

Bien que la cohésion de la troupe n’était pas à son meilleur, son énergie était rafraîchissante et incitait à sautiller sur place, la meilleure solution d’ailleurs pour annuler le facteur vent.

 

Post-rigodon et Watatatow!

De « l’Ital-disco à la québécoise », on passait au post-rigodon bas-canadien avec la gang d’Alaclair Ensemble, qui ont envahi la scène en bondissant comme des grains de maïs au micro-ondes.

Photo par Pascal Leduc.

Alaclair Ensemble. Photo par Pascal Leduc.

Étourdissante et joyeusement chaotique, la troupe Alaclair est venue réchauffer sa « gang de minces » avec un set divertissant à souhait, pigeant principalement dans le répertoire de son nouvel album, l’excellent Les Maigres blancs d’Amérique du noir.  Des prouesses verbales de Robert Nelson, EMAN et Maybe Watson aux danses funky de KenLo, il n’y avait pas un temps mort pendant les 45 minutes qu’ont durées la prestation.

Vers la fin du show, un sample familier s’est fait entendre…   « C’est cool, carrément buzzant. Et puis c’est même trippant ».  « Que de farceurs, ces gars d’Alaclair Ensemble », pensions-nous tous en reconnaissant la chanson thème de Watatatow!

Nous étions loin de nous douter de ce qui allait suivre… Wo Wo Max, est-ce bien Ruddy B. Éloi, ce bon vieux Raphaël de l’émission, qui se joint à la troupe sur scène afin d’interpréter le fameux générique ? Dérapé dans l’mille, c’est complètement débile !

De moment surréaliste en moment surréaliste, on a aussi eu droit à un petit train style Bunny-hop dans le stationnement de l’Hôtel de ville et une compétition de push-ups.

Photo par Pascal Leduc.

Karim Ouellet. Photo par Pascal Leduc.

Afin de remercier les braves spectateurs qui bravaient froid, pluie et vents désagréables, la bière et les grillades de la Boucherie Chez Mario étaient en spécial, et les commanditaires ont distribué une panoplie d’objets promotionnels, des bobettes aux t-shirts en passant par les balles aki.

Karim Ouellet, lui, a décidé de fournir une ronde shooters de vodka à tous les spectateurs présents avant d’entamer sa prestation de clôture, introduite par Raphaëlqui s’improvisait désormais animateur de foule.

Sous la pluie battante, quelques mélomanes pas-du-tout-faits-en-chocolat mangeaient des grillades, dansaient et jouaient au aki au son des chansons reggae-pop de Karim Ouellet jusqu’à minuit.

Belle façon de conclure un festival qui mériterait un week-end ensoleillé pour sa troisième édition.

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