Death From Above 1979

Death From Above 1979 et Eagles Of Death Metal au Metropolis | Rock and Love

Jeudi soir, Death From Above 1979 et les Eagles of Death Metal se produisaient au Metropolis de Montreal. Une bande de potes, venue partager sa joie de vivre et crier son amour pour la musique au public québécois.


« Une tournée thérapeutique » pour les uns, une tournée amicale pour les autres. Une tournée unique (DFA + EODM), pour le public montréalais. Toujours est-il que tous ont fait la job, et comme il se doit.

Rock and Love

Ce soir, on a crié notre amour pour la musique et pour ceux partis trop tôt. Jesse Hughes (leader des EODM) n’a cessé de propager tout l’amour qu’il avait au fond de lui. Et c’est dire ce qu’il en avait! Des bisous par ci, des cœurs par là. « Je ne parle pas français, ou si peu. Mais j’aurais tellement de choses à vous dire », s’exclamera t-il. A chaque pause, c’est une ovation. Les membres des EODM sont admiratifs de tout cet amour donné. Ces derniers ont su le donner en retour avec une prestation émouvante, dansante et avant tout festive!

Comme un air de Boogie Woogie

Une joie immense se lisait sur leur visage. Comme si chacun de leur show, était le dernier. Jesse Hughes se prend même à faire quelques pas de danse en plein milieu de la scène. C’est à mourir de rire mais tellement bon enfant. Toutes les générations se côtoient et dansent ensemble. Ce soir c’est la fête, et l’on a comme le devoir d’honorer leur présence.

Des solos de guitares, de batterie à n’en plus finir. On peut lire tout le bonheur que leur procure chacune de leur prestation et le partage assez largement avec son public. Jesse lancera plus d’une fois un gros « I love you motherf*****!!! ». Avant de rejoindre l’étage, se pencher à la rambarde et jouer un solo magistrale dans la foule!! Zipper Down, dernier album à date, a été comme il se soit représenté, sans oublier les vieux classiques.

Eagles of death metal-metropolis-2016-13

La tornade DFA

Niveau d’intensité : 17/20. La tornade Death From Above 1979 a fait des ravages hier soir. Une force « tranquille » diffusée par le duo.

Tandis que dans la foule, les mosh pit n’ont cessé d’évoluer toute la fin de soirée. Un peu plus d’une heure de batterie et guitares saturées à mort. Et comme si ça ne suffisait pas, le guitariste se tiendra droit face aux immenses enceintes qui l’entourent histoire de saturer encore un plus le son. De quoi donner le vertige. Puissant et décoiffant, DFA a écumé tout ses grands classiques. De Right On, Frankenstein, à Virgins, Black History Month, en passant par le gros classique Trainwreck 1979 évidemment.

Une soirée placée sous le signe de l’amour et du rock. Une bande de potes qui s’est mobilisée pour leur unique passion : la musique. Et qui a su transmettre des ondes positives à ses fans durant près de trois heures trente. « Merci à vous public. Il y a quelques mois tout aurait pu se passer autrement. Thank God d’être encore sur terre! ».

DFA1979-metropolis-2016-12

Vos commentaires