Critiques Concerts et spectacles à Montréal et Québec

Batsheva Dance Company à la Place des Arts | Une heure de délice pour les yeux
La Batsheva Dance Company, célèbre compagnie de danse israélienne dont la renommée n’est plus à faire, est de retour pour trois dates à Montréal, alors qu’elle présente sa toute dernière création, Last Work, chorégraphiée par Ohad Naharin, le chorégraphe de la troupe. C’est la troisième fois que la compagnie se produit ici et les trois représentations affichent salle comble.
Prédiction 2017 | Notre Vu pas vu
Mis en scène par Serge Denoncourt (un ami de l’émission), Fabien Cloutier et les gars de La Soirée est (encore jeune) réussissent une simple mais efficace transposition scénique d’une recette gagnante pour les adeptes d’humour caustique aux références renseignées.

Une mort accidentelle au Théâtre de la Manufacture | Un cynisme assumé pour commencer l’année
Maxime Denommée confirme l’idée selon laquelle le théâtre favorise la curiosité, l’interrogation et propose un regard toujours plus riche et actuel sur notre société.

Abigail Lapell à la Casa Del Popolo | Folk de belle facture
À l’image du concert d’Abigail Lapell, le mariage classique que l’on affectionne toujours autant semble intemporel puisque bien souvent, une simple guitare affublée d’une voix enchanteresse suffit pour dégager chez l’auditeur des émotions fortes. Et pour beaucoup, ce fût le cas à la Casa ce soir-là.

Marc-André Hamelin et l’OSM | Programme (un peu trop) audacieux…
Les venues du pianiste québécois Marc-André Hamelin rencontrent toujours un franc succès et pour cause : c’est l’un des pianistes les plus complets de sa génération, et vraisemblablement une fierté de la région. Sans faire d’exception, la Maison Symphonique affichait salle comble hier soir pour le premier concert d’une série de quatre en trois jours seulement. Avec quatre symphonies, cinq oeuvres d’accompagnement et quatre concertos différents en trois jours, Kent Nagano a voulu proposer un programme audacieux, mais probablement trop. Le résultat de hier soir n’a en effet pas été concluant, malgré un soliste plein d’entrain.
Deerhunter au National | Des retrouvailles folles et pleines d’amour
Dans une salle affichant complet, la formation a commencé en force avec l’excellente Agoraphobia. Le chanteur, guitariste et fondateur Bradford Cox, hurluberlu charismatique très grand et maigre, charmait le public par sa désinvolture, sa jasette et ses pas de danse et complimentait ses fans à coup de « Wonderful », « Amazing » et « Fantastic ».

Steve Gunn et Lee Ranaldo au Centre Phi | Deux icônes en liberté inconditionnelle
Régnait sur place une ambiance qui émanait un grand respect, une attitude de gratitude quant à l’apport de ces deux artistes à la scène musicale.
Table Rase à Espace Libre | Un pacte à la vie à la mort
Dès le début, on sent que quelque chose se trame, qu’elles ne se sont pas retrouvées dans ce chalet-là uniquement pour un banal souper. C’est un point tournant. Un pacte est scellé et tranquillement, on comprend qu’après ce soir, rien ne sera jamais plus pareil. Les coupes de vin se vident, les langues se délient et la tension monte alors que petit à petit, on devine vers ou la soirée s’enligne.
