CIRCA - Beyond

Critique: Wunderkammer de Circa à la Tohu, dans le cadre de Montréal complètement cirque

Reconnue par son mélange d’athlétisme, de danse, de burlesque, d’humour et de poésie, la formation australienne CIRCA (C!rca) a amorcé à La Tohu, jeudi soir, la présentation de sa nouvelle production Wunderkammer (chambre des merveilles) dans le cadre du festival Montréal Complètement Cirque.

Le spectacle est simple et sans brouhaha: décor élémentaire, un minimum d’accessoires, des hommes et des femmes en sous-vêtements noirs.  Les chorégraphies sont exécutées admirablement bien avec l’omniprésence d’une musique allant du pop à l’électronique sans oublier le tango.

7 acrobates dévoilent leur corps dans toute sa splendeur, sa puissance et son expressivité alors que les fantasmes nourrissent le spectacle.

Quelques scènes intéressantes se démarquent du cirque traditionnel: le hula hoop, le lancer de la fille, de la marche sur les têtes, le funambule qui enlevait, à chaque minute, une pièce de ses vêtements et l’homme qui se dandinait sur un tapis de bulles pour reproduire un son de souliers de ballet.

Les amateurs du Cirque du Soleil pourraient être assez déçus s’ils envisagent une « super production » ou des acrobates à n’en plus finir.  C’est tout le contraire… il faut s’attendre à un spectacle qu’on peut qualifier de beau, d’émouvant, de sensuel, de grâce et passion et de captivant dans sa dimension humaine.

À La Tohu jusqu’au 16 juillet.

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