Critique | Epica au Métropolis de Montréal
Mardi 30 octobre 2012 – Métropolis (Montréal)
Le groupe de metal néerlandais Epica, mené par la jolie chanteuse à la voix angélique Simone Simons, s’est arrêté au Métropolis mardi soir pour présenter sa plus récente tournée à la suite de la sortie du disque Requiem For The Indifference.La prestation d’Epica a été sans faille au courant de la soirée, au plus grand plaisir des spectateurs.
De ce plus récent album, seulement trois chansons ont été interprétées : Monopoly on Truth en ouverture, Serenade of Self-Destruction et le simple Storm The Sorrow durant le rappel. On a eu droit également aux succès indémodables de la formation, comme The Obsessive Devotion, Cry For The Moon et Consign To Oblivion.
Pour souligner leur 10e anniversaire de carrière, Simone Simons a chanté au public montréalais la chanson titre de leur premier album, The Phantom Agony. Pour l’occasion, elle a demandé aux spectateurs de faire le party avec elle. La foule s’est manifestée en grand nombre en sautant les bras dans les airs. Un jeu de lumière multicolores et une chanteuse se permettant quelques petits pas de danse ont réussi à mettre l’ambiance désirée dans la salle.
Les effets visuels du concert ont été bien utilisés, quoi qu’un peu étourdissant par moment. Mais lorsque bien dosé, le résultat ajoutait un petit quelque chose au spectacle, nous transportant davantage dans leur univers.
La voix de Simone était dans une forme splendide, celle de Mark Jansen aussi, et ce malgré une série six concerts en huit jours pour débuter leur tournée Nord-Américaine, incluant leur passage à l’Impérial de Québec la veille.
Epica avait bien hâte de revenir à Montréal, « toujours un des meilleurs shows de la tournée [en Amérique du Nord] » disaient-ils.
La chanteuse a même tweeté immédiatement après le concert « Montreal was kicking our butts! Amazing audience! ». Ils aiment la métropole et leurs inconditionnels admirateurs continueront également de les aimer.
(Trop) Long prélude
Pour l’occasion, quatre groupes ont réchauffé la salle: Blackguard, System Divide, Insomnium et Alestorm. Une première partie, c’est bien, deux c’est correct, trois c’est
passable, mais quatre, c’est peut-être un peu trop. Au total, c’est trois heures de premières parties avant d’avoir droit à l’heure et demie de spectacle du groupe principal: dans ce cas-ci, Epica (Ils sont arrivés sur scène à 22 h 30).
C’est lorsque le 3e groupe, Insomnium, est monté sur scène que la foule s’est mise de la partie. Rôdant depuis 1997 sur la scène du métal, les gars de la formation finlandaise en ont joué des spectacles dans leur carrière et ont démontré qu’ils savent bien mettre la table pour le prochain groupe. Même qu’à leur sortie de scène, les fans du groupe
présents au concert se sont mis à scander « Insomnium! Insomnium! ».
Par la suite, Alestorm est arrivé sur les planches du Métropolis. À voir la réaction de la foule, on a compris que plusieurs fans étaient venus particulièrement pour eux. Certains ont même quitté l’endroit lorsque le groupe chérissant l’alcool et les pirates a terminé sa prestation.
Pour ceux-là, Pirate Song, Captain Morgan’s Revenge et Rum, pour conclure, leur ont été offerts entre autres. Le chanteur Christopher Bowes a même pris un bain de foule à la fin de Rum, les spectateurs le faisant surfer dans la salle.
Photos en vrac
(par Martin Charbonneau)
Epica
Insomnium
Alestorm
Blackguard
System Divide
- Artiste(s)
- Alestorm, Blackguard, Epica, Insomnium, System Divide
- Ville(s)
- Montréal
- Salle(s)
- Métropolis - MTELUS
- Catégorie(s)
- Métal,
Vos commentaires