crédit photo: Pierre Langlois
Mika

Critique disque: Mika – The Boy Who Knew Too Much

Après le succès retentissant de son premier album Life In Cartoon Motion, Mika rapplique avec une deuxième galette bien remplie de couleurs, de luminosité et de mélodies adhésives.

Doté d’une production léchée mais tout juste assez explosive et d’une panoplie d’extraits radio potentiels, tout porte à croire que ce deuxième album viendra confirmer la place de Mika parmi les grands noms de la pop.

S’il s’y trouve, The Boy Who Knew Too Much abuse peut-être des bonnes choses. L’écoute de l’album complet d’un bout à l’autre peut s’avérer éprouvant, comme un surplus de vitamines.

Pour y remédier, Mika utilise le bon vieux truc des balades. Or, si l’humour et l’autodérision de Mika permettent à l’auditeur de mieux absorber le côté kitsch de toute l’affaire, les balades sirupeuses sont plus difficiles à passer sous silence.

La pénible I See You, avec ses cordes dramatiques, et la quelconque By The Time modulent en effet l’écoute générale, mais poussent également à appuyer sur le bouton FFWD.

N’empêche, les Black Eyed Peas de ce monde auraient beaucoup à apprendre de Mika dans l’art de construire de la chanson pop

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