Critique | CrashDiet au Café Campus de Montréal

C’est l’évènement glam rock mardi soir au Café Campus avec une belle affiche suédoise : les « cocaïne cowboys » de CrashDiet et les charmantes Crucified Barbara, en tournée nord-américaine.

C’est à 18h30 que les locaux de Freightrain ouvrent le bal devant une salle déjà presque pleine, une affluence étonnante, surtout quand on sait que toutes les têtes d’affiche avaient joué la veille dans un show secret improvisé aux Katacombes.

Snakeskyn Whiskey monte sur scène à 19h30. Gonflés à bloc, les Montréalais sont en tournée depuis quelques semaines avec Crashdiet, et leur prestation solide et énergique témoigne de l’expérience qui rentre. Pour les avoir déjà vus en concert, on peut dire que le quatuor a vraiment gagné une coche et nul doute qu’ils n’ont pas fini de faire parler d’eux, avec des hits comme In the Night ou l’amusante I Hate When Pretty Girls Are Married.

Place aux suédoises de Crucified Barbara, une bonne prestation qui est non seulement un plaisir pour les yeux (cf : débats dans la salle entre les gars pour définir la plus sexy) mais aussi pour les oreilles. Les rockeuses scandinaves n’en sont pas à leurs premiers ébats, avec une carrière et un nom déjà remarquables en Europe.

L’expérience parle dans leur aisance scénique. Leur répertoire alterne entre des morceaux rock’n’roll et des riffs plus métal parfois plus simplistes mais efficaces.

 

CrashDiet

Il est 22h lorsque monte sur scène la sensation glam suédoise du moment, CrashDiet, aperçus plus tôt sur le plateau de Musique Plus. Très influencés par Motley Crüe en ce qui concerne le look (avec une touche de The Exploited pour les cheveux du chanteur), les Européens jouent un glam rock plutôt moderne, arrangé de divers samples, assez efficace.

Musicalement, on tire parfois plus vers du Marylin Manson que du Guns N Roses. Leur présence scénique est indéniable et le public est conquis d’avance avec des hordes de fans enragés aux premiers rangs.

Le groupe s’éclipse, un peu trop longtemps au goût de certains, avant un rappel assez intense, pour terminer en force avec Cocaïne Cowboys et Generation  Wild.

Un mardi soir original avec une bonne saveur d’années 1980 et de glam, comme on en aimerait plus souvent.

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