Sublime With Rome

Critique concert: Sublime With Rome à Montréal

Dimanche 22 août 2010 – Métropolis (Montréal)

Le légendaire groupe reggae Sublime donnait un spectacle au Métropolis, afin de présenter à leurs fans montréalais la nouvelle formation qui s’appelle désormais Sublime With Rome. C’est le jeune Rome Ramirez qui a pris la relève du défunt chanteur Bradley Nowell.

Plusieurs fans sceptiques à ce changement argumenteront que personne ne peut remplacer le chanteur original et que Sublime ne sera jamais comme autrefois. Est-ce vrai? Peut-être. Cependant, étant trop jeune pour avoir connu Sublime sous ses beaux jours, il me faut admettre d’emblée que Ramirez m’a paru être à la hauteur.
Des succès à la tonne!

C’est avec un t-shirt des Expos de Montréal que le batteur, Bug Gaugh a d’abord fait son entrée sur la scène, suivi du bassiste Eric Wilson et de Rome Ramirez, qui fumait déjà son premier joint du concert. Une foule ultra bruyante et enthousiaste a accueilli le groupe et quelques secondes plus tard, les notes de Date Rape se faisaient entendre.

Sans perdre de temps, Sublime With Rome a enchaîné classique après classique avant de s’adresser à la foule. « Si vous continuez comme ça, vous serez le meilleur show de toute la tournée! », a lancé le chanteur réjoui de l’énergie qui se dégageait du public.

Les fans ont eu droit aux Get Ready et Smoke Two Joints dès les premières minutes. Le groupe a offert une généreuse grille de chansons combinant des titres de leurs trois albums. Ils ont aussi réussi à présenter un mélange de chansons rapides et lentes. Des titres tels que Badfish et Right Back a fait ralentir la foule pendant quelques instants, tandis que Wrong Way et 5546 That’s My Number/Ball And Chain ont créer les plus gros « moshpits » de la soirée.


Rome tout en énergie, les autres statiques

Malgré une prestation remplie en énergie, il semblait que seul le chanteur se donnait un plaisir à jouer. Wilson qui partage l’avant de la scène avec Ramirez, paraissait jouer pour lui-même. Portant des lunettes de soleil et bougeant à peine durant l’heure et demie du spectacle, le bassiste n’a pas fait bonne impression côté présence de scène.

De plus, la mise en scène faisait que seul Rome était à l’avant de la scène, ayant constamment un projecteur de lumière sur lui. Les autres membres étant installés à l’écart sans que l’emphase soit mise sur eux.

C’est au cours du rappel que les plus gros hits, dont Santeria, ont été interprétés. « Rest In Peace Bradley » ont été les dernier mots de Ramirez durant What I’ve Got. Une façon remarquable de terminer le concert en rendant hommage à celui qui est derrière toute cette musique.

Sublime With Rome s’est assuré que les spectateurs soient satisfaits et surtout qu’ils aient du plaisir. Un groupe qui vaut la peine d’être vu en spectacle simplement pour l’ambiance et pour danser avec les centaines de fans de reggae réunis sous un même toit.

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