crédit photo: Normand Trudel
Jorane

Critique concert: Jorane au Grand Théâtre de Québec

Jeudi 26 mai 2011 – Salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec

Jorane a livré hier soir un spectacle intimiste et puissant à la Salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec. Seule sur scène avec son violoncelle, c’est une performance toute en douceur et d’une qualité impressionnante qui a été offerte par une artiste qui semble être en plein contrôle sur scène.

Il est certain que pour un spectacle de ce genre, la qualité sonore est d’une importance primordiale pour bien ressentir l’émotion véhiculée à travers l’instrument et à cet égard, la salle et l’artiste n’ont pas déçu. Chaque note, qu’elle fût chantée ou jouée, a été livrée avec une puissance précise et contrôlée.

Sans surprise, la salle presque pleine était hôte à des gens plus âgés qui se sont avérés dociles et disciplinés tout au long de la soirée. La foule, qui semblait suspendue au bout de chaque note, s’est également montrée généreuse dans ses  applaudissements envers Jorane.

Reprendre Vigneault, Watson et Cohen

La violoncelliste a fait offrande de plusieurs reprises de chansons classiques au courant de la soirée. Harmonium, Gilles Vigneault et Patrick Watson ont été parmi les artistes dont les œuvres ont été brillamment adaptés. C’est par contre une version francophone de Suzanne de Leonard Cohen qui a le plus retenu l’attention.

Elle a par la suite interprété des chansons de Zachary Richard, Richard Desjardins et Anne Sylvestre, tous avec brio. Le tout était entrecoupé avec des compositions originales de Jorane, ayant pour résultat d’offrir un spectacle sans temps morts.

Mature et visiblement au sommet de son art, il est facile de comprendre le succès international que connaît l’artiste québécoise.

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