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Critique | Charlie Winston au Théâtre Corona

C’est avec pour mandat de réchauffer la salle à demi comble du théâtre Corona que Charlie Winston est débarqué hier soir avec ses 3 musiciens gonflés à bloc.

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Débutant le spectacle sous un halo de lumière et sous les cris de la foule impatiente, portant son habituel chapeau, Charlie entame un cover de Man of Constant Sorrow  qui se poursuit en une version dansante de Speak to Me. Tout au long de la soirée, c’est le sort qui sera réservé à plusieurs de ses chansons, et le chanteur ne cache pas que c’est bien son intention de faire bouger la foule et de s’amuser. Il est à l’aise sur la scène, discute souvent avec le public, et ses musiciens donnent aussi l’impression d’avoir énormément de plaisir à jouer ensemble

La quinzaine de chansons qui sont interprétées durant le spectacle proviennent plus ou moins également des 3 albums de Winston, et celui-ci gâte amplement le publie en jouant toutes ses chansons les plus connues malgré le fait qu’il vient tout juste de sortir un album, Curio City. Il conclut finalement le spectacle avec Like a Hobo que tout le monde attendait, et la foule tout comme les artistes s’en donnent à cœur joie.

SUPRISE!

C’est peu avant le rappel que Charlie Winston descend dans la foule à la recherche d’une Isabelle qu’il déniche et fait monter sur scène. Apparaît son copain, qui, posant un genou par terre, lui demande de l’épouser devant une salle attendrie et bien heureuse d’avoir été témoin d’un si beau moment.

Puis s’ensuit le rappel qui s’ouvre avec un cover de Back to Black d’Amy Winehouse qui manque peut-être un peu de finition, suivi de la très belle In Your Hands durant laquelle Charlie redescend dans la salle pour danser avec le public conquis. Finalement, il s’assoit au piano et entame I Love Your Smile tout doucement pour conclure dans un crescendo intense qui ne laisse personne assis, autant les jeunes au parterre que les plus vieux assis au balcon

Somme toute une belle soirée qui a su combler les attentes et mettre un peu de chaleur dans cette froide soirée de février

Premiere partie: Andrew Austin

Accompagné de son violoncelliste et sa claviériste, le chanteur folk Andrew Austin a livré une belle performance en ouvrant le spectacle pour Charlie Winston. Le trio a une belle complicité sur scène, et la voix chaude d’Andrew est un plaisir pour l’oreille. Bien que le style ait peut-être été un peu trop tranquille pour le public qui était venu danser sur la musique de Winston, il n’en reste pas moins qu’Andrew Austin s’avère un artiste émergent qu’il faudra suivre.

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