Bluesfest d’Ottawa 2015 – Jour 11 | Weird Al et Tea Party concluent le festival
Le Bluesfest d’Ottawa se concluait avec une autre soirée variée en ce dimanche soir sur les Plaines LeBreton.
Weird Al Yankovic
On le voit partout : sur l’arrière-plan de la scène, sur le dos des gens, sur les drapeaux, avant qu’il fasse finalement irruption sur scène! La chaleur commence à peser sur la foule, mais par chance le soleil se cache lors de son arrivée.
Après une petite introduction vidéo, il joue en premier la medley NOW That’s What I call Polka.
Les vidéos présentées entre les chansons permettent aux musiciens de changer de costumes. Ce n’est seulement que la deuxième chanson, mais Weird Al revient avec un gros costume, une sorte de pieuvre mauve, couronnée d’un chapeau de crème glacée. Comme vous avez pu le deviner, l’excentricité du costume était empruntée à Lady Gaga pour la chanson Perform This Way.
Il enchaîne les chansons et les costumes, malgré l’humidité accablante. La foule se serre, mais garde sa bonne humeur. Nous sommes déjà rendus à la chanson Fat, pour lequel il enfile un « fat suit » et un double menton. C’est dans cette chanson qu’il bougera peut-être le plus à la manière de Michael Jackson dans Bad. On applaudit et on rit à chaudes larmes.
La voix de Weird Al porte généralement bien, mais vers la fin du spectacle il semble parfois manquer un peu de souffle. Il finit par économiser ses forces sur quelques notes pour ne pas manquer les parties les plus importantes.
La meilleure chose de Weird Al Yankovic est qu’il réconcilie d’une certaine façon tout le monde. Il fait des parodies de nouvelles chansons comme Inactive (parodie de Radioactive) puis des classiques comme Another One Rides the Bus (parodie de Another One Bites the Dust). À la chanson Canadian Idiot, la plupart des gens sourient aux paroles et rient en acquiesçant.
Sauf que le temps avance, il introduit Word Crimes par une entrevue cocasse avec le rappeur Eminem avant d’arriver sur scène en costume rayé. S’il y a une chanson éducative dans son répertoire, c’est bien celle-ci avec toutes les règles de grammaire!
Weird Al finit avec Amish paradise mais la foule en demande plus, on crie « Weird Al » jusqu’à ce qu’il revienne enfin. Les musiciens entrent sur scène en costumes de Star Wars; on va jouer Yoda. La foule suit le chanteur, enfin pour le refrain, car certaines parties de la chanson ne semblent pas être en anglais, mais c’est Weird Al Yankovic, alors on n’espère rien de moins!
Weird Al sera en spectacle sur la Place des Festivals, à Montréal, ce mardi soir. Spectacle extérieur gratuit.
Grille de chansons : NOW That’s What I call Polka ! Perform This Way, Dare to be Stupid, Fat, Foil, Smells Like Nirvana. Medley; Party in the CIA, It’s All About the Pentiums, Handy, Bedrock Anthem, Another One rides the Bus, Ode to a superhero, Gump, Inactive, eBay , Canadian Idiot. Unplugged Medley; Eat it, I Lost on Jeopardy, I Love Rocky Road, Like a Surgeon. White & Nerdy, Word Crimes, Amish paradise, Yoda.
The Tea Party
Le soleil va se coucher, cependant la foule reste bien réveillée sur les Plaines LeBreton. Ce n’est plus les mêmes visages ni la même atmosphère à la scène Canadian.
L’arrière-plan de la scène attire immédiatement le regard à cause des couleurs vives jaillissantes de tous bords. D’ailleurs même l’éclairage s’y mêle, on y voit de toutes les couleurs, sauf lorsqu’il en vient aux membres du groupe. Les couleurs ternes portées, les bagues et le manteau de cuir pour le chanteur. Dès que la foule aperçoit ses ombres du passé, elle hurle de joie.
Ça crie encore alors que le groupe commence à jouer la première chanson. À la deuxième chanson Bazaar, qui est un des succès de l’album the Edges of Twilight, le chanteur demande à la foule de s’agiter s’ils connaissent la chanson. Mais c’est bien lui qui va montrer l’exemple en faisant des tours sur la scène, jouant sa guitare à genoux comme debout.
Sa forte voix ne se laisse pas couvrir par les percussions ou la basse. Il ne semble pas manquer une note ce soir, et il en va de même pour le bassiste et le percussionniste.
La foule est très accueillante, les gens hochent la tête au rythme, mais également d’approbation à la fin d’une chanson. Le groupe entame la troisième chanson Lullaby, qui malgré le nom, est loin d’endormir les spectateurs. Effectivement, l’énergie que The Tea Party apporte sur scène garde les gens captivés.
On passe à la quatrième chanson Psychopomp, le chanteur joue un solo, et donne une belle prestation. Il chante, et semble immergé dans ses textes. La foule y croit et fait résonner ses paroles. On fait participer les spectateurs, on les fait crier, ils adorent et applaudissent les bras hauts dans les airs.
Par la suite, on va un peu se calmer avant de jouer Water/Release. Le chanteur sollicite l’aide du public pour chanter les paroles qui deviennent plus difficiles à chanter, émotionnellement parlant. Dès qu’il fait signe la foule, prête, chante en canon jusqu’à la fin de la chanson, alors qu’il passera à la guitare électrique.
Les cordes vocales des gens sont réchauffées, ils chanteront jusqu’à la fin du concert avec lui.
Chose certaine, il est apprécié à Ottawa. On finit par déborder un peu de l’horaire, mais les gens restent pour le rappel. Le chanteur lancera une dernière blague disant que météo n’améliore pas sa coupe de cheveux avant d’entamer la chanson Sister A Wake, un autre succès de l’album the Edges of Twilight.
Parlant de cet album, le groupe sera de passage au Théâtre Corona, à Montréal, le 18 septembre prochain afin de souligner les 20 ans de ce mythique album.
Grille de chansons : The River, Bazaar, Lullaby, Psychopomp, Fire In the Head, Ocean At the End, Water/Release, Writings, Heaven, Save Me, Temptation, Sister A Wake
Ainsi se conclue l’édition 2015 du Bluesfest d’Ottawa. À l’an prochain.
- Artiste(s)
- Bluesfest d'Ottawa, The Tea Party, Weird Al Yankovic
- Ville(s)
- Ottawa
- Salle(s)
- Plaines LeBreton
- Catégorie(s)
- Alternatif, Pop, Rock,
Événements à venir
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