crédit photo: Charles-Alexandre Tourchot
Avatar

Avatar à l’Impérial Bell | Le cirque est en ville!

Le groupe métal Avatar, qui se qualifie lui-même comme le plus grand cirque heavy metal de la planète, débarquait à Québec mardi soir, pour un spectacle à l’Impérial Bell.

Chimp Mosh Pit Tour

Formé depuis 2001, le groupe suédois se démarque par ses costumes, ses maquillages et sa mise en scène clownesque. Avatar vient présenter Chimp Mosh Pit, tournée promotionnelle entourant la sortie du plus récent album du groupe, Dance Devil Dance, paru en février dernier.

Des spectateurs d’un peu partout assistent au concert d’Avatar ce soir. Une fan finie de la ville de Boston est même venue spécialement à Québec pour voir le groupe. Elle en est déjà à son 41e spectacle cette année seulement. La musique n’a vraiment pas de frontière dans ce merveilleux monde de la musique.

Les musiciens font leur entrée sur scène dans une parade burlesque. Le batteur John Alfredsson, dernier à faire son entrée, remet les instruments armés et chargés de décibels à ses comparses avant de se diriger vers sa batterie.

Le gigantesque chanteur Johannes Eckerström, 37 ans, fait son entrée sous un tonnerre d’applaudissements.

Son personnage est imposant et plus grand que nature. Il fait peur à voir ! Le concert mémorable commence et quelques chansons plus tard, après un long monologue de Eckerström, Avatar interprète Chimp Mosh Pit au grand plaisir des plusieurs centaines de personnes rassemblées au parterre.

La mise en scène, les costumes et les éclairages pour ce genre de production en salle sont complètement hallucinants et démontrent un travail colossal de la part du groupe. Eckerström demeure toujours dans son personnage tout au long du spectacle. Il n’a rien à envier aux Alice Cooper, King Diamond et Tobias Forge de Ghosts.

Les guitaristes Jonas Jarlsby et son comparse Tim Öhrström ne sont pas en reste. Les solos qu’ils interprètent tour à tour ou en tierce démontrent un talent indéniable.

Après avoir gonflé un petit chien en ballon, le grand clown suédois interprète un solo de trombone juché sur la marquise latérale gauche de la salle.

C’est qu’il parle beaucoup ce clown! Un monologue n’attend pas l’autre au grand plaisir de la foule. Ingurgitant son énergie vitale à même un bidon d’essence, Eckerström n’est jamais hors d’haleine ou à bout de souffle. Rien ne saurait lui faire perdre le rythme.

Suite aux solos des guitaristes, le chanteur d’Avatar s’extirpe d’un immense paquet cadeau déposé sur scène tenant un bouquet de ballons multicolores à la main. Il les détruira les un après les autres autres avec son célèbre sourire machiavélique.

Seul au piano, Johannes Eckerström dévoile une facette différente de son personnage, mais tout aussi obscure.

Une performance de près de 120 minutes pour Avatar ce soir à l’Impérial Bell. Nous en avons pris plein la gueule! Une très grande démonstration de savoir-faire venant d’un groupe de ce genre musical.

Avatar, c’est l’histoire d’un chanteur plus grand que nature. C’est aussi l’histoire d’un chanteur plus grand que son groupe. Longue vie à Avatar et longue carrière à Johannes Eckerström. Vous ne verrez pas longtemps Avatar sur des petites scènes! Prochaine étape : les amphithéâtres!

 

Orbit Culture

Avatar a amené dans ses bagages la formation Orbit Culture, groupe de death metal provenant eux aussi de la Suède. Voyager seul c’est bien, mais à deux c’est mieux!

Formé en 2013, Orbit Culture vient présenter l’album Descent à ses fans québécois. Lancé le 18 août dernier, le nouvel enregistrement paru sur étiquette Seek & Strike comporte dix douces ritournelles métalliques écrites par Niklas Karlsson. L’album est également disponible sur les différentes plateformes de téléchargement. Outre le chanteur/guitariste Niklas Karlsson, Orbit Culture est composé du guitariste Richard Hansson, du bassiste Fredrik Lennartsson et le batteur Christopher Wallerstedt.

Ça brasse pas mal dans le parterre pour Orbit Culture. Plus c’est lourd et pesant, plus les spectateurs en redemandent. Cette drogue sonore puis sa force dans les entrailles et les viscères de Niklas Karlsson et du percutant et syncopé batteur Christopher Wallerstedt. C’est tonitruant et percutant à la fois.

Ce n’est pas de la musique pour les enfants de choeur!

The Native Howl

The Native Howl a le plaisir et l’honneur d’ouvrir la soirée ce soir. Le groupe américain formé depuis 2013, offre un joyeux mélange de trash et de blue grass.

Pas besoin de vous mentionner que le mélange des styles est tout simplement inattendu et original. Le chanteur Alex Holycross, torture sa guitare autant en mode acoustique qu’en mode électrique pendant que son partenaire dans le crime Jake Sawicki donne une bonne raclée à son banjo métallique.

Ça bouge pas mal au parterre et dans les gradins de l’Impérial Bell rempli au bouchon pour l’occasion de cette soirée heavy metal festive et hors de l’ordinaire.

Les spectateurs sont ébahis de la performance à laquelle ils sont en train d’assister. Les membres de The Native Howl n’en sont pas moins étonnés de l’accueil des plus chaleureux offert par leurs nombreux nouveaux fans. Je n’avais aucune attente et j’ai été agréablement surpris par la performance de The Native Howl.

Grille de chansons – Avatar

Dance Devil Dance
The Eagle Has Landed
Valley of Disease
Chimp Mosh Pit
Paint Me Red
Bloody Angel
For the Swarm
Puppet Show
When the Snow Lies Red
Do You Feel in Control
Black Waltz
Tower
Colossus
Let It Burn
A Statue of the King

Rappel:

The Dirt I’m Buried In
Smells Like a Freakshow
Hail the Apocalypse


Photos en vrac

Avatar

Orbit Culture

The Native Owl

 

 

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