Nancy Boulay
Collaboratrice (Qc) Pour rejoindre Nancy: abhffbz@vpybhq.pbzFestival FONO – Jour 2 | Charlotte Cardin, Alex Warren et Laraw: une soirée qui a réuni toutes les générations
Il y a des soirs où un festival prend des allures d’évènement incontournable, où chaque artiste vient parquer la mémoire des gens à sa façon. Le deuxième soir du Festival Fono, tenu le 12 septembre, a rassemblé une foule impressionnante, venue de tous les horizons et de tous les âges. De l’ouverture intimiste et encore trop discret de Laraw en fin d’après-midi, à la ferveur éclatante d’Alex Warren en début de soirée, jusqu’au triomphe de Charlotte Cardin en clôture, la programmation a offert un crescendo parfaitement calibré. Le site a commencé à se remplir dès 19h, jusqu’à devenir presque impraticable en soirée, vibrait sous les lumières, les confettis et les refrains repris à l’unisson, confirmant une fois de plus que la musique a ce pouvoir rare de suspendre le temps.
Festival Fono 2025 | Une première soirée contrastée avec Alice Merton, Galantis et Mint Simon
Parfois, l’histoire d’un festival débute bien avant que la musique ne résonne. Le Festival Fono, dont c’était le coup d’envoi le 11 septembre, s’est révélé être une chasse au trésor avant même d’atteindre le site. Plan du terrain disponible en ligne, certes, mais sans aucune indication claire de l’endroit où il se situait réellement. Après avoir fait le tour de plusieurs stationnements, la confusion demeurait: entrées mal signalées, billetterie retirée et plongée dans l’ombre, certains festivaliers contraints de rebrousser chemin après une longue attente inutile. Seuls ceux qui connaissaient déjà le campus semblaient avancer avec assurance. Malgré ce chaos, une foule majoritairement jeune a fini par se regrouper devant les scènes, prête à plonger dans une soirée qui s’annonçait aussi éclatée qu’inégale.
Deftones au Centre Vidéotron | Une soirée brûlante d’énergie
Il y a des soirs où la musique transforme l’arène en véritable fournaise, où chaque accord et chaque cri deviennent des pulsations partagées entre la scène et la foule. Hier soir, au Centre Vidéotron, Deftones a livré une prestation musclée et magnétique, appuyée par deux premières parties contrastées: les explosifs Barbarians of California et l’électro-pop planante de Phantogram. Trois univers distincts, mais un seul fil conducteur: la soif d’énergie pure et de communion. Le spectacle a été pensé comme une véritable montée en puissance, où chaque groupe venait ajouter sa couleur sonore à une fresque musicale totale.
En attendant ma lettre de Poudlard au Petit Champlain | Un podcast en forme de party de salon pour fans finis de Poudlard
Le 1 septembre, alors que plusieurs célébraient la Fête du Travail, d’autres plongeaient tête première dans l’univers d’Harry Potter au Théâtre Petit Champlain. Sur scène, l’animatrice Frédérique Paré, fondatrice du populaire compte Instagram @potter.quebec, enregistrait en direct son podcast En Attendant Ma Lettre De Poudlard. Accompagnée de deux invités bien connus de la communauté de fans, Félix Lessard et l’humoriste Jérémie Larouche, également à la barre de la pièce de marionnettes Harry Paper, elle a transformé une simple discussion en véritable festin de références, de rires et de clins d’oeil complices.
(Dé)tourner Sa Langue à La Bordée | Une réflexion brouillonne sur le français d’ici et d’ailleurs
Dans le cadre intime de la salle de répétition de La Bordée, transformée en lieu de rencontre conviviale pour la formule 5 à 7, Klervi Thienpont présente son spectacle (Dé)tourner Sa Langue, à l’affiche jusqu’au 12 septembre. Seule sur scène, mais non sans une volonté d’échange, l’artiste monte sur scène après avoir traversé la salle, saluant chaleureusement les spectateurs comme si elle retrouvait de vieux amis. La mise en place annonce déjà la couleur: ce sera une conférence-spectacle hybride, entre confidences personnelles, extraits sonores, diaporamas et bribes d’histoires de la langue française. Une heure pour réfléchir, rire parfois, mais aussi s’interroger: qu’est-ce qu’une « bonne » façon de parler le français?
SuperFrancoFête 2025 | Un hommage éclatant à Jean-Jacques Goldman fait vibrer le Québec
À L’Agora de Québec hier soir, le 25 août, c’était encore une fois l’heure de célébrer la francophonie sous toutes ses formes, mais surtout de rendre hommage à l’un des géants de la chanson française: Jean-Jacques Goldman. Dans une ambiance festive où l’odeur alléchante des food trucks se mêlait au bruit des conversations excitées, la scène s’est progressivement transformée en véritable terrain de jeu musical.
Cigale – Jour 3 | Chaleur accablante, moments magiques et clôture en grande pompe avec Foster the People
À la Baie de Beauport, le dernier souffle du Festival Cigale 2025 s’est posé samedi dernier sous un soleil implacable, avec une chaleur qui collait aux vêtements, et une ambiance qui collait au cœur. La plage, déjà magnétique en soi, vibrait au rythme de performances bien distinctes, chacune offrant son univers, sa couleur, sa façon d’entrer en connexion avec une foule bigarrée
Cigale – Jour 2 | Phillip Phillips illumine la plage d’une soirée parfaite à la Baie de Beauport
Il y a des festivals qui laissent une empreinte. Le Festival Cigale, lui, imprime le cœur.
Festivent de Lévis – Jour 3 | Flo Rida enflamme le festival avec un show euphorisant et généreux
Quand la foule s’entasse des heures à l’avance sous un soleil encore brûlant, ce n’est pas seulement pour voir un artiste : c’est pour vivre quelque chose de plus grand, de plus fort. C’est exactement ce qui s’est produit hier, le 1er août, au Festivent de Lévis, alors que Flo Rida, véritable bête de scène venue tout droit de la Floride, a soulevé la scène Loto-Québec avec un spectacle électrisant, généreux, festif, et étonnamment touchant.
Festivent de Lévis 2025 – Jour 1 | Une nuit électrisante avec Robin Schulz et Mike Demero
Il y a des soirs d’été où tout semble se suspendre. Où les corps vibrent au même rythme, où les souvenirs se gravent sous les feux d’artifice sonores et les éclats de lumière. Hier, le 30 juillet, au Festivent de Lévis, les scènes se sont transformées en un vortex électro où deux mondes se sont rencontrés: celui de Mike Demero, jeune étoile montante qui danse avec le public, et celui de Robin Schulz, géant allemand de la house tropicale, silhouette stoïque livrant un set millimétré sous une pluie de boucane et de flammes. Deux univers, une même énergie contagieuse. Et une foule qui, elle, n’a jamais cessé de bouger.