Marc-André Mongrain
Rédacteur en chef
Marc-André Mongrain est un chroniqueur, critique et journaliste actif dans le domaine culturel depuis 2002.
Ancien scribe pour l'hebdomadaire Voir et journaliste pour le quotidien Le Droit, Marc-André Mongrain a fait ses classes dans les médias traditionnels avant de faire le saut vers les plateformes électroniques en 2008, et à la radio d’ICI Radio-Canada Première et ICI Musique depuis 2016.
Fondateur et rédacteur en chef de Sors-tu? (qui rejoint jusqu'à 150 000 lecteurs par mois), il compte plus de 5000 articles publiés en ligne, en plus de gérer une équipe de plus de 30 collaborateurs, rédacteurs et photographes.
Appelé à prendre part à de multiples jurys de l'industrie musicale (ADISQ, Francouvertes, GAMIQ, Polaris, Syli d'Or, Emergenza, UQAM en Spectacles) et à couvrir de nombreux festivals ici et ailleurs (Coachella, SXSW, Lollapalooza, Iceland Airwaves, Boston Calling, Outside Lands, Acadie Rock), Marc-André Mongrain est un passionné de musique, un observateur culturel assidu, et une référence dans le milieu du spectacle.
Pour rejoindre Marc-André: znzbatenva@fbefgh.pn
Photos de Marc-André Mongrain
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Les shows virtuels pullulent depuis 78 jours, mais les occasions de voir des artistes à l’oeuvre, en personne, se font rares. Heureusement, le cabaret Lion d’or et les trois membres de Dear Criminals ont mis sur pied un concept pour le moins unique pour rassasier un tant soit peu les junkies de concerts que nous sommes, en proposant une série de spectacles hyper intimes pour un ou deux spectateurs à la fois.
C’est parti : après la vague des concerts en mode ciné-parcs dans diverses villes européennes, voici que le format gagne le Québec. Gestev et Musicor Spectacles annoncent une série intitulé « TD musiparc présenté par Vidéotron», plus de 100 spectacles qui se tiendront dans cinq villes du Québec dès le 19 juin prochain.
Le Montebello Rock / Rockfest n’aura pas lieu comme prévu en juillet cette année. Mais l’équipe de Montebello Rock annonce tout de même la tenue d’une édition « en simulation virtuelle du Rockfest en temps réel » aux mêmes dates que l’an passé, soit du 19 au 21 juin 2020.
Alors que les festivals virtuels pullulent et que les ciné-parcs apprennent qu’ils pourront ouvrir au public avant tout le reste, le Grand Montréal se dote d’un tout premier festival « au volant », nommé le FAUV, qui se tiendra du 3 au 5 juillet dans la région de Montréal.
Le festival POP Montréal sera-t-il parmi les prochains à annuler leur édition 2020? On ne sait trop pour l’instant, mais en attendant, les organisateurs nous ont réservé une surprise : l’événement Le Funhouse, sorte de festival virtuel qui se tiendra les 5, 6 et 7 juin dans un Théâtre Rialto virtuel. Au menu, concerts, mode, l’art contemporain, artisans, films, discussions, ateliers et même des « clubs en ligne »!
Le « festival musical web intimiste » Festigram revient pour une deuxième édition, quelques semaines à peine après avoir été parmi les premières initiatives de prestations musicales en diffusion sur les réseaux sociaux au Québec en période de confinement.
Est-ce une tendance durable ou un simple hasard? Toujours est-il que les albums surprise annoncés à la dernière minute semblent de plus en plus nombreux. Après Jimmy Hunt et Capitaine Canada la semaine dernière, voici que Owen Pallett, Fouki et Koriass, ainsi que Philémon Cimon dévoilent des albums déjà disponibles au moment où on apprend leur existence.
Le groupe Dear Criminals donnera une série de spectacles très très très intimes au Cabaret Lion d’Or, à Montréal, les 29, 30 et 31 mai. Oui oui, mai DEUX-MILLE-VINGT.
Le Bluesfest d’Ottawa a mis beaucoup de temps à annoncer ce qui semblait inévitable : l’annulation de son édition 2020. Toutefois, même si cette nouvelle prévisible – qui survient quelques semaines après celle de sa consoeur, le Festival d’été de Québec – arrive tard, les organisateurs du Bluesfest prenne de l’avance sur les autres festivals en confirmant la rétention de plusieurs artistes déjà, en vue de son édition 2021!
Une des traditions qui se perpétuaient au sein des commis de magasins de disques, c’était les hallucinations auditives : ces moments dans les chansons anglophones (ou toute autre langue que le français) où le cerveau interprétait les sons de certaines paroles comme si c’était des propos français, souvent de manière loufoque, voire obscène.