La Maison symphonique semblait être un véritable terrain de jeu pour l’artiste Patrick Watson lors de la représentation du 20 novembre. « C’est un enfant », pouvait-on entendre de la part du public en regardant l’homme de 45 ans n’en faire qu’à sa tête sur la prestigieuse scène où régnait l’Orchestre FILMharmonique. La façon dont il passait de la blague à la mélancolie était impressionnante, mais déstabilisante. Difficile de ne pas simplement se laisser guider de chansons en chansons, en acceptant que, pour ce soir, ce sera lui notre chef d’orchestre.