À chaque année, il y a un paradoxe qui saute aux yeux après quelques jours au FME. D’une part, le festival abitibien propose une programmation riche, qui incite au butinage : quinze minutes par-ci, puis on traverse par-là pour une demi-heure et ainsi de suite, du souper aux petites heures du matin. Mais en dépit de cette frivolité encouragée, la grande force du FME passe par le soin accordé aux spectacles, et à la qualité d’écoute qui en résulte.