Felix Dyotte
Rares sont les artistes dont l’artillerie rivalise avec le talent sensible et l’expérience aguerrie de Félix Dyotte. Œuvrant sur la scène musicale québécoise depuis plus de quinze ans, il fait ses débuts en 1997 au sein du groupe The Undercovers, avec qui il enregistre l’album Some People, réalisé par Gus Van Go (Les Trois Accords, Xavier Caféïne, Vulgaires Machins). Une transition d’intérêts vers la musique francophone l’éloigne de ce groupe, qui en 2000 devient The Stills.
En 2006, il fonde Chinatown, responsable du succès international du titre « Retour à Véga » prêté à leurs accolytes des Stills. Par un concours d’efforts et de circonstances favorables, Chinatown fait une tournée en Asie et partagent la scène avec des artistes partout au Québec avant même la parution du premier album. Ce dernier, intitulé Cité d’Or, voit le jour en 2009 et est acclamé par la critique.
Fort de deux nominations à l’ADISQ et suivant plus d’une centaine de concerts au Québec, en France et en Suisse, Chinatown dévoile un second effort, Comment j’ai explosé, qui enchante également la critique. Cet album représente également pour l’artiste une grande évolution puisqu’il y signe une grande partie de la réalisation, ainsi que la moitié des titres, sans compter un affranchissement certain en tant que chanteur.
L’expérience acquise au sein de Chinatown ouvre les grandes portes de la scène musicale québécoise à Dyotte qui collabore par la suite avec une pléthore d’artistes d’ici dont Jean Leloup, Pierre Lapointe (Félix du Spectacle l’année en 2014), Kandle en plus de prêter sa plume à Valérie Carpentier, pour ne nommer que ceux-ci.
Épaulé, notamment, par ses complices Francis Mineau (Malajube), Philippe Brault et Kandle Osborne, Dyotte présente enfin un premier gravé homonyme sous étiquette Coyote Records au printemps 2015.