Festival d’été de Québec 2023 – Jour 10 | Lana reine des Plaines
Rien de mieux que le Festival d’été de Québec pour accueillir la reine de la tristesse estivale. Avec un vent frais se levant du fleuve et le ciel qui s’assombrissait au grès des heures qui passaient, il ne faisait pas de doute que Lana Del Rey sur les Plaines un samedi soir était le bon choix. Avec son armée de choristes, danseuses et musiciens, celle qui a grandit à quelques heures de Québec (et elle n’a pas manqué de mentionné ses origines dans les Adirondaks), était en grande forme pour présenter ce qui était essentiellement un spectacle de musique pop. Incluant le 20 minutes de retard requis par les divas de ce monde.
Avec un nouvel album sorti cette année, il n’est pas surprenant que la star du Sadcore ait lancé le concert avec son dernier simple, A&W. Cela dit, il s’agissait d’un version écourtée. Mais pour une fois sur les Plaines, le son était déjà balancé comme il se devait. La voix de Lana Del Rey coupait bien dans le mix de même que les trois choristes qui l’accompagnaient. Sans trop perdre de temps, elle a su mettre à sa main la foule avec un vieux succès, Young And Beautilful, pour faire suite à la nouveauté. Et que dire que cette superbe réédition de Bartender, tirée de son chef d’oeuvre Norman Fucking Rockwell!. De cet album, seulement la chanson titre sera par la suite jouée un peu plus tard. Au grand déplaisir de plusieurs qui auraient aimé la sublime Venice Bitch. Mais comme la Lana est particulièrement productive, beaucoup de chansons populaires ont dû être mises de côté, incluant, à titre d’exemple, Lust for Life.
Mais peu importe les absents, il faut se réjouir des nombreux succès chantés : Born To Die, Blue Jeans ou Ultraviolence. Debout, assise, couchée sur ses choristes, Lana se donnait dans le théâtral par moment. Elle a aussi fait une belle part au nouvel album avec également une version voix-piano de Candy Necklace ou tout simplement la chanson titre, Did You Know There is a Tunel Under Ocean Blvd.
Elle a même pris de précieuses minutes allouées pour se promener en première rangée de la foule pour accepter ce qui semblait être des cartes et prendre quelques selfies. Après avoir ensuite présenté ses musiciens, la Californienne a joué la populaire Summertime Sadness avec l’aide de la foule qui n’attendait que ça. En guise de conclusion, rien de moins que Video Games, bien assise sur une balançoire qui tenait bon malgré que les cordes étaient à des nombreux mètres dans la structure de la scène des Plaines.
Nul doute que le paris Lana Del Rey aura été un succès pour le Festival d’été. Sa présence sur la scène à la fois pop et alternative aurait rassemblé une foule hétérogène mais tous là pour la même raison: Une bonne dose de musique triste californienne.
The War on Drugs
Tant qu’à miser sur la musique dite indépendante ou alternative, le choix de The War on Drugs aura été judicieux juste avec Lana Del Rey.
Le collectif de sept musiciens s’est présenté sur scène sur le coup précis de 20h00 pour présenter sa version de l’américana à la sauce indie rock. Avec l’heure à leur disposition, le groupe a pris le temps de jouer les succès Pain de même que Strangest Thing.
Tout en faisant la bel part aux pièces du petit dernier, I Don’t Live Here Anymore. Sans trop rien révolutionner, ce groupe de vétérans a quand même su faire sa place dans la scène indépendante.
- Artiste(s)
- Lana Del Rey, The War On Drugs
- Ville(s)
- Québec
- Salle(s)
- plaines d'abraham
- Catégorie(s)
- Pop,
Vos commentaires