FEQ – Jour 7 | Puggy, Dub FX et Anatole: Déhanchement garanti

Ceux pour qui l’électro des Plaines d’Abraham ou le hip-hop du Parc de la Francophonie ne les branchaient pas ont pu se promener d’un site à l’autre pour trouver la meilleure musique pour danser. Puggy et Dub FX ont fait vibrer le Coeur du FEQ, tandis qu’Anatole a bouclé la soirée en beauté au bar L’Anti, mercredi soir, au Festival d’été de Québec.

Puggy

Crédit photo : François Gagnon (courtoisie du FEQ)

Crédit photo : François Gagnon (courtoisie du FEQ)

Le trio qui forme ensemble le groupe bruxellois Puggy était vêtu de complets pour monter sur la scène du Coeur du FEQ, un choix vestimentaire audacieux pour les 30 degrés ressentis. La foule était tout à fait ravie de ses shorts et camisoles parce que la formation rock-pop nous en a fait danser un coup.

Matthew Irons à la voix, Romain Descampe à la basse et le batteur Egil « Ziggy » Franzén nous ont fait chanter sur les morceaux de leurs quatre albums, dont les accrocheuses To Win the World, How I Needed You et Change the Colours. Ils ont terminé leur heure de spectacle avec leur hit When You Know pour une version absolument déchaînée avec une finale accélérée, pour finalement remercier la foule et le festival pour l’accueil, et nous offrir un dernier refrain de la chanson.  Un premier passage remarqué au Festival d’été de Québec.

 

Dub FX

Crédit photo Philippe Ruel (courtoisie : FEQ)

Crédit photo Philippe Ruel (courtoisie : FEQ)

Comme si on n’avait pas assez dansé avec Puggy, le Coeur du FEQ a été repris d’assaut par le très charismatique australien Benjamin Stanford, mieux connu sous le nom de scène Dub FX. Il a lancé son spectacle avec un premier morceau solo, question de nous donner une meilleure idée de son style. De là, il a construit son beat, armé de sa loop pedal et de ses autres pédales à effets variés. Il nous a démontré dès le départ son beatbox solide aux influences reggae qui se mariait parfaitement à la canicule.

Il était accompagné d’un bassiste et d’un claviériste qui se doublait en saxophoniste, pas qu’il n’en ait vraiment besoin. C’était tout de même un ajout valable qui lui a permis d’avoir un son tout à fait complet. Il a pris le temps de rentre hommage aux origines de la musique, entre autres aux Caraïbes et à la Jamaïque d’où il tire son style, et à l’Afrique pour les percussions. Il nous a gâté jusqu’à la dernière minute, suite à quoi il a nous a offert un rappel en plus. À travers la foule, on comptait des fans et d’autres qui apprenaient à le connaître, et là-dessus, on peut dire que c’était une belle découverte.

Anatole

Photo par Jacques Boivin / Ecoutedonc.ca

Photo par Jacques Boivin / Ecoutedonc.ca

Dans sa définition, un anatole est une succession d’accords musicaux qui tire son nom des squelettes dans les facultés de médecine. C’est exactement ce que nous a offert Alexandre Martel vêtu de son one-piece à l’image d’un squelette, hier soir, au bar l’Anti, avec son projet Anatole.

Il s’était démarqué aux Francouvertes l’an dernier et il nous est arrivé avec premier album en mars dernier, L.A. / Tu es des nôtres. Martel prend un nom de scène parce que Anatole est un personnage.

On a eu droit a un spectacle tout à fait théâtral. Il est monté sur scène avec une cape noir avant de s’exclamer: « Je suis venu vous dire qu’Anatole, c’est MOI! »

La capuche tombée, il a entonné les chansons de son album, accompagné de son band en blanc. Son synth-pop résonnait à fond dans L’Anti, et l’artiste comme la foule étaient enveloppés dans la musique. À un point tel qu’Anatole a choisi le bar pour y interprèter sa chanson Le Grand sommeil. Une autre soirée qui n’a pas manqué en rebondissements.

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