Patrik Cottet Moine

Zoofest 2014 | Patrik Cottet Moine et Daniel Grenier

Le Zoofest suit son cours et  il faisait bon arpenter les divers shows proposés lundi soir. Notre choix s’est arrêté sur Patrik Cottet Moine et l’ex-Chick’N’Swell Daniel Grenier.

 

Patrik Cottet Moine 
– Théâtre La Chapelle, 19h, jusqu’au 2 août –

Doté d’une physionomie particulière – grand corps mince, long cou, faciès très expressif – Patrik Cottet Moine s’en sert allègrement pour créer des mises en situation loufoques avec un usage minimal de mots, de décor et d’accessoires.

Ses gags physiques sont précis, recherchés, presque acrobatiques par moments, comme un mélange de danse, d’humour slapstick à la Chaplin et de pantomime.

On raconte que le spectacle a été créé entre Liège et Montréal, avec l’aide de Michel Courtemanche et de Marc Andreini, du duo belge Les Zindésirables. Il a certainement du Courtemanche dans le nez, surtout lorsqu’il incarne cet indien cartoonesque, et le chef cuisinier, façon Swedish Chef des Muppets.

Un genre de tour de force physique, très impressionnant mais aussi très attachant. Très près des arts de la rue, son spectacle s’apprécie encore mieux dans l’intimité du Théâtre La Chapelle. Excellent choix de lieu de la part du Zoofest. À voir.

Cote : 3,5 / 5

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Photo par Marc-André Mongrain.

 

Daniel Grenier
– Katacombes, 20h30 – du 16 au 19 juillet, puis les 27, 28 et 30 juillet –

Daniel Grenier profite du Zoofest pour roder son matériel solo post-Chick’N’Swell.

Les adeptes ne seront pas dépaysés : Grenier donne toujours dans l’humour absurde, résolument premier degré, et savoureusement enfantin.  Pendant 60 minutes, il alterne allègrement de la chanson – il possède déjà 3 albums de chansons humoristiques à son actif – au stand-up, de façon décousue.

C’est volontaire, bien sur, mais on sent qu’il décroche un peu trop souvent, et abuse un brin de la liberté offerte par le contexte Zoofest. Avec autant de métier, on s’attendrait à un peu plus de momentum, de cohérence dans la construction du spectacle.

Tout de même, il y a amplement de bons gags, de jeux de mots douteux et de jokes visuelles imaginatives pour plaire aux amateurs du genre. Sa valise pleine de surprises, son medley des années 1980 et la plupart des chansons de son crû visent droit dans le mille.

On a juste hâte de le voir à l’oeuvre avec un spectacle mieux ficelé, mais c’est tout de même intéressant de le voir en chantier. C’est la beauté du Zoofest…

Cote : 3 / 5

Photo par Marc-André Mongrain.

Photo par Marc-André Mongrain.

 

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