Seoul au Ritz P.D.B. | Interlude montréalaise

Le trio montréalais Seoul est à peine revenu de sa tournée américaine depuis quelques jours qu’il repartira déjà vers les États-Unis pour une nouvelle tournée ce 6 novembre prochain. Heureusement, nous avons eu le plaisir de les voir en spectacle durant leur brève interlude montréalaise hier soir, au Bar le Ritz P.D.B.


Il y avait certainement beaucoup de fans heureux de les retrouver sur scène vue l’énergie folle qui régnait dans la salle. Il faisait tellement chaud qu’on en a oublié le temps de canard qu’il faisait dehors. Ce n’était pas sold out, mais mettons qu’il y avait du monde à messe. Les adeptes du band se font de plus en plus nombreux et de plus en plus fidèles, c’est notable.

Avec comme première partie Bantam Wings et Ghostly Kisses, la foule a été plus qu’adéquatement préparée à recevoir ceux qu’ils attendaient depuis plusieurs mois. Seoul a donc ouvert le bal avec I Become A Shade, première pièce de l’album du même nom. Ils ont l’habitude de débuter avec ce morceau qui commence tout en douceur et qui progressivement augmente en intensité et en rythme faisant ainsi entrer la foule dans leur univers bleu-ambiant. Les gens devant la scène ferment leurs yeux et se laissent porter par le synthé de Julian Flavin et le rythme jazzy-raisonnant de la batterie d’Evan Tighe. Une fois entrés dans un stade de semi-transe, nous étions prêts à encaisser la basse.

C’est lorsqu’il ont joué The Line que la foule s’est laissée aller. Le Ritz s’est transformé en piste de danse. Ceux qui ne dansaient pas regardaient les musiciens avec attention, comme s’ils s’étaient fait hypnotisés. Leurs succès Stay with us, Haunt/a light et Silencer ont injecté une bonne dose d’énergie dans le spectacle à leur tour. Seoul a cette capacité à garder son public attentif, en jouant les morceaux très lents et embaumants entre les pièces plus rythmées voire dansantes. Leur album s’est d’ailleurs construit de cette façon: les pièces lentes et instrumentales servent à  bien digérer l’expérience musicale. Ils ont joué la quasi-totalité de l’album, à l’exception de I Negate, à notre plus grand désarroi.

Les membres du groupe, heureux de jouer à la maison, nous ont partagé quelques moments cocasses de leur tournée. Leur énergie était contagieuse même après 60 jours de concerts en file. Good job, Seoul.

Pour clore la soirée, ils nous ont invités à aller regarder la « merch » dans le coin de la salle qui était vendue par nuls autres que leurs grands-parents! Y’a tu quelque chose de plus cute que ça?

On les laisse aller conquérir les Amériques pour une seconde fois la semaine prochaine, en ayant déjà hâte qu’ils reviennent.

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