Rock en Seine 2017 | Du bon et du moins bon

Pour sa 15e édition, Rock en Seine nous préparait de bonnes surprises mais aussi du réchauffé. Malgré tout, l’édition était réussie dans son ensemble même si le public, lui, n’était pas toujours agréable.

Jour 1 – Mise en bouche


Un conseil : préparez vos jambes à souffrir ! Dans la liste des festivals français, Rock en Seine est probablement celui où on marche le plus. Être en forme physiquement est un plus pour y passer trois jours.

Le premier après-midi débute par une découverte : Témé Tan. Ce Belge d’originaire congolaise n’a qu’un seul titre sorti sur la radio à son compteur, et on était un peu dans le flou avant de l’écouter. Le jeune homme a été plutôt convaincant. Seul sur scène, il a proposé des chansons aux rythmes accrocheurs. Peu de variation dans les paroles mais la recette est gagnante. On a hâte de le voir en groupe pour donner un peu plus d’ampleur à tout ça.

On continue les séances relaxantes avec Beach Fossils. Pas de prise de tête pour le groupe américain qui déroule posément son set. C’est plaisant, agréable à écouter (le dernier album est très bon par ailleurs). Bref, que demander de plus ?

Une scène ridicule, un son à la limite de l’acceptable… Le tableau avait de quoi faire peur mais finalement Cannibale s’en est sorti. Ce quintet français, qui a déjà roulé sa bosse un bon nombre d’années dans d’autres formations, mériterait un coup de projecteur. Leur musique garage un peu pysché et aux accents tropicaux séduit. L’ensemble est cohérent, agréable et en même temps rugueux à certains égards. Et au bout du compte, le son s’est amélioré au fil du concert. A découvrir.

The Jesus & Mary Chain - Rock en Seine jour 1 (6)-2

Chaque festival a son « come back » et Rock en Seine ne manquait pas à l’appel. C’est dans les décennies 80-90 que l’on est retourné avec The Jesus and Mary Chain. Autant le groupe était attendu de pied ferme à la Route du Rock à Saint-Malo, autant ici l’enthousiasme était moins de rigueur. Il n’empêche, ces guitares pleines d’effets et de grincements sont les bievenues. Et puis on apprécie volontiers d’entendre un tube comme Just Like Honey en live. Même si le chanteur, Jim Reid, donne l’impression d’être un peu absent, il assure vocalement en jonglant entre un répertoire récent et un autre plus ancien. Ca ne plaît pas à tout le monde mais pour les connaisseurs c’est un retour très apprécié.

Franz Ferdinand - Rock en Seine jour 1 (1)-2

Les Écossais avaient la cote vendredi. Après The Jesus & Mary Chain, voici venus les Franz Ferdinand. Quoi ? Ils ont sorti un album récemment ? Non, non. Mais que viennent-ils donc faire là ? Aucune idée mais en tout cas, ça en valait la peine. Pas de nouvelles chansons, rien que des anciens titres, pratiquement tous devenus des tubes. En très grande forme, le groupe emmené par un Alex Kapranos surchauffé (et avec les cheveux blancs !) a donné un concert maîtrisé, rock et survolté. Le public chantait à tue-tête et, franchement, c’était un très bon moment.

Enfin, petit détour pour voir . On peut dire que l’énergie ne manque pas à la Danoise qui a survolé la scène de long en large. La journée se termine sur une note turbulente après le calme de l’après-midi.

Consultez le compte-rendu des jours suivants par ici :

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