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Pouzza Fest 2015 – Jour 1 | Joey Cape, Guérilla Poubelle, Kim Shattuck, Drag The River et plus

Le Pouzza Fest présentait sa 5e édition ce week-end, avec des groupes tels que The Muffs, 88 Fingers Louie, Joey Cape (formule solo), Guérilla Poubelle, Les Sales Majestés et plusieurs autres. Des musiciens défilent tour à tour dans 7 bars du centre-ville de Montréal et, une nouveauté cette année, sur une scène extérieure située au coin des rues Maisonneuve et Clark pour des shows gratuits.

 

Raygun Cowboys

À partir de 18h, la scène extérieure, nommée Pabst Stage en l’honneur du commanditaire officiel, nous offrait un groupe d’Edmonton, Alberta : Raygun Cowboys. Du psychobilly nouveau genre, livré depuis peu avec deux trompettes et un saxophone. Le groupe qui roule sa bosse depuis les années 2000 nous transporte avec leur énergie contagieuse pendant 30 minutes. Ceux qui aiment Gutter Demons seront contents de les découvrir.

Audio/Rocketry

Avec Joe Vickers comme leader, on pouvait s’attendre à toute une prestation. Armé de sa guitare sèche et parfois de son harmonica, avec Matt Murphy à la basse et Blair Drover au banjo, le groupe d’Edmonton nous a offert les succès de leurs quatre albums. Toute les festivals folk devraient inclure ce projet à sa programmation.

Kim Shattuck

La chanteuse du groupe The Muffs est venue nous offrir un set de trente minutes, seule avec sa guitare électrique. Sur un air gêné, Kim Shattuck arrive sur scène avec une robe noire et les bas longs jusqu’aux genoux. La jolie femme âgée de 51 ans ne fait vraiment pas son âge sur scène en bougeant la tête sans arrêt. Un bijou en soit, un bon avant-goût de ce que Muffs allait nous offrir samedi soir aux Foufounes électriques.

Photo par Karine

Kim Shattuck. Photo par Karine Jacques.

Drag The River

Avec Jon Snodgrass et Chad Price, membres originaux de la formation, Drag The River du Colorado est en action depuis 1996. Leurs airs country-folk n’ont pas déçu la foule de 300-quelques personnes. De l’excellente musique avant que Joey Cape entre en scène.

 

Joey Cape

Il n’a plus besoin de présentation : le leader de Lagwagon, une voix douce à l’oreille (l’une des plus belles du punk) est venu avec sa guitare sèche nous offrir ses compositions et quelques chansons de Lag, dont deux de leur nouvel album. Avec une belle température à l’extérieur, on a pu entendre quelques chansons qu’il jouait dans le passé avec son ami, le défunt Tony Sly. Un spectacle relaxe avant d’aller se démener dans les bars de la ville.

Photo par Karine Jacques.

Joey Cape. Photo par Karine Jacques.

Guérilla Poubelle

À 23h30, on se transportait au Piranha Bar apprécier les groupes Barons, Fresh Hell et un spectacle surprise de Guerilla Poubelle pour clore la soirée en beauté.

la Formation de Pittsburgh, Barons, fait de la bonne musique, du bon punk, beaucoup de ressemblance avec la formation Iron Chic. Même que leur chanteur Jason Lubrano a déjà collaboré avec Barons. Du côté de Fresh Hell, le tout nouveau groupe d’Ottawa semble apprécié des festivaliers sur place. Après une écoute satisfaisante de leur album paru en format cassette, on ne pouvait qu’être déçu ce soir-là. Une prestation bien peu énergique, le tout manquait de caractère.

Les organisateurs ont veillé à ce qu’on aille se coucher heureux ce soir-là. Quel beau cadeau ce fût que ce spectacle surprise de Guerilla à 2h15 du matin! Les gars ont joué 45 minutes, sans toucher à l’album Il faut repeindre le monde… en noir, puisqu’ils donnaient un show dédié à celui-ci le lendemain. La foule choyée a eu droit à de vieux morceaux comme des plus récents.

 

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