crédit photo: Do Phan Hoi

Papillon à l’Usine C | Symbiose totale entre le son et le mouvement

Du 12 au 15 mars, la chorégraphe Helen Simard et le compositeur Roger White présentent leur œuvre Papillon à l’Usine C et mêlent à merveille la danse de rue et la danse contemporaine. Sors-tu? a assisté à la représentation de ce mercredi 13 mars.

We All Fall Down, c’est une compagnie de danse menée par Helen Simard et Roger White. La première est chorégraphe et chercheuse, le deuxième, compositeur et concepteur sonore.

Ensemble, les deux artistes créent une parfaite symbiose entre le son et les mouvements du corps. Avec leur œuvre Papillon, ils nous le prouvent.

C’est dans une salle sombre de l’Usine C que le spectacle se présente à nous. À la manière d’une battle de danse, les sièges sont placés tout autour de la salle, comme si le public allait assister à une confrontation.

Les musiciens se présentent d’abord sur scène, puis les trois danseurs, Nindy Banks, Mecdy Jean-Pierre et Maude Laurin-Beaulieu, prennent place. Leurs mouvements sont lents, comme s’ils s’adonnaient à une exploration de l’espace qui s’offre à eux.

Au fil du temps, les mouvements deviennent de plus en plus saccadés, le rythme s’accélère au gré de la musique. Tout va plus vite, tout s’intensifie : le son, les mouvements et la gestuelle.

Du côté du public, ça crie, ça encourage. Ça bouge assurément! Près de la régie, Helen Simard observe avec tendresse ses danseurs.

Une ambiance futuriste

Si le spectacle est centré sur les mouvements de danse et sur la musique, la mise en scène se veut également soignée. En effet, sur les murs de la salle, les ombres des danseurs apparaissent et créent une atmosphère bien particulière.

Chacun des danseurs navigue à son propre rythme, capture l’instant à sa manière et vit la musique selon son propre ressenti.

Au fur et à mesure, la musique s’intensifie et les mouvements s’accélèrent, les projecteurs se dirigent tout droit vers nos trois danseurs, créant à nouveau une atmosphère bien spéciale : une ambiance futuriste.

Soudain, les artistes commencent à entrer en contact, alors que jusqu’à maintenant, les danses se voulaient individuelles. Un véritable jeu se crée entre eux.

La musique les transporte, ils sont comme habités par le son, se mettent à rire et relâchent totalement leurs émotions.

Les dernières représentations du spectacle auront lieu le 14 et 15 mars. Lien vers la billetterie ici.

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