Les Dales Hawerchuk

Les Dales Hawerchuk au Sous-Bois | Le retour des gars du Lac

Les Dales Hawerchuk ont sorti leur quatrième album au mois de novembre dernier, intitulé Désavantage Numérique. Comme le veut la coutume, les gars originaires du Lac-St-Jean ont repris la route pour le promouvoir. Vendredi passé, un arrêt était prévu au Sous-Bois de Chicoutimi, cette petite salle de plus en plus courue par les artistes underground du Québec.

Après plusieurs années d’absence sur scène et un dernier album datant de 2011, on s’étonne de constater le peu d’affluence. Est-ce que Les Dales ont perdu leurs partisans? Les gens sont-ils trop sollicités avec l’abondance musicale sous toutes ses formes? Ou peut-être est-ce un peu cher 25$ pour une présentation sans première partie…

Malgré le fait que ça n’affichait pas complet, Les Dales ont donné de l’énergie à tous ceux qui s’étaient déplacés. Sylvain Séguin, le chanteur et guitariste, s’était promis de garder la foule endiablée, chose due.

Leur dernier album a été joué en intégralité. Jupe Noire, Commando, Désastre et Pandore sont des titres que vous aimerez. Sans oublier l’hommage à Lemmy, le chanteur du défunt groupe Motorhead. Avec un refrain divertissant : « fume des top, fume des top, boit du jack, boit du jack », voilà des paroles qui décrivent bien la vie du disparu.

Crocodile, titrée par le surnom de Pierre Fortin, a été la plus aimée. Les Dales Hawerchuk, À soir on sort, J’monte au Lac et Mais où est donc Carnior? sont des classiques qui n’ont pas été oubliés.

Le nom de la formation vient d’un joueur de hockey repêché en 1981 par les Jets de Winnipeg et qui a totalisé un grand total de 1409 points en 1188 parties. Ce joueur a toujours été dans l’ombre de Wayne Gretzky et Mario Le Magnifique. À l’instar de leur idole éponyme, les deux frères Séguin, Charles Perron et l’un des meilleurs batteurs du Québec, Pierre Fortin, font passer le plaisir de jouer avant la popularité.

Un nouveau spectacle à voir dans plusieurs festivals cet été.

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