Le Carrefour des Arts de la Scène et de l’Entrepreneuriat (CASE) | Apprendre à poser les bonnes questions

Une session s’achève et une autre débutera ce printemps au Carrefour des Arts de la Scène et de l’Entrepreneuriat (CASE). Alors que les inscriptions sont en vigueur jusqu’au 14 mars prochain, Sors-tu.ca a discuté avec une des ses finissantes, Renata Paciullo Ribeiro, médiatrice culturelle et bientôt créatrice.

Inscription au CASE par ici!

Depuis 2015, le CASE se donne comme mission d’outiller nos artistes en techniques d’entrepreneuriat en lien avec les arts de la scène, notamment en marketing et en réseautage. La formation permet aux inscrits de définir la valeur marchande de l’art et de l’artiste. On aurait tort de croire que le CASE ne s’adresse qu’aux danseurs, acteurs et musiciens. « Je crois que ça s’adresse à tous les artistes et tous les travailleurs culturels. Ça nous donne concrètement des outils pratiques, des outils qui vont nous permettre de mettre en pratique certaines théories », explique Renata Paciullo Ribeiro au bout du fil.

La formation ouverte à toutes les disciplines assure un regard panoramique sur différentes sphères des arts de la scène. Exactement ce que recherchait la médiatrice culturelle. « Ça me permet de voir l’autre côté de la monnaie, de voir comment les artistes doivent penser et amener leurs projets pour que ce soit concret, de les mener d’une façon plus entrepreneuriale. »

Le mot entrepreneuriat, c’est très fort. Il faut que tu sois assuré de ce que tu veux faire. Tu peux pas te lancer en affaires comme ça. C’est la même chose pour être un artiste.

Le CASE divise son cours en plusieurs modules. Dans chacun, les participants retrouvent des notions nouvelles et du matériel déjà acquis, mais tous se surprennent à y découvrir de nouveaux trucs. Renata Paciullo Ribeiro n’a aucune difficulté à aller vers les gens, à faire du bon réseautage. Pourtant, elle a déniché dans le cadre de son cours de nouvelles façons de se présenter qui sont d’autant plus astucieuses et bénéfiques. « C’est un travail d’intégration pratique », renchérit-elle.

Une réorientation réfléchie

On peut s’inscrire au CASE avec un but spécifique, d’y développer un plan d’affaires, par exemple. On peut aussi s’inscrire pour se laisser surprendre. Dans le cas de Renata Paciullo Ribeiro, c’était dans l’idée d’aller plus loin. « Je veux continuer à être médiatrice culturelle, j’adore mon métier. Mais, je cherchais à voir ce qu’il y avait au-delà de la médiation, ce qui pouvait être complémentaire. »

Chaque participant arrive au CASE avec des vécus différents. Commence alors un immense travail sur soi. D’entrée de jeu, le premier module du cours porte sur l’identité artistique. Pour la médiatrice culturelle, c’était une révélation. « On sait ce qu’est une identité, on sait ce qu’est une démarche artistique, mais l’idée d’une identité artistique, c’était quelque chose de plus profond, de plus existentiel. C’est là que je me suis posée les vraies questions. […] Le CASE est là pour nous orienter, pour nous demander: Est-ce que vous vous posez les bonnes questions? »

Tout de suite il s’est éveillé en elle une foule de questionnements, et à son grand étonnement, elle y a découvert un côté d’elle inattendu: un intérêt nouveau pour la création. Cette surprise de fin de parcours est une réponse inouïe à sa quête personnelle. « Je me réoriente un peu. C’est tout récent. Ça m’a permis de voir que je pourrais être autre chose, non seulement une médiatrice culturelle, mais aussi une artiste. »

Tenter sa chance

C’est grâce à une amie que Renata Paciullo Ribeiro a entendu parlé du CASE. « Je cherchais déjà un coach professionnel, et le CASE m’a paru tout à fait pertinent. D’un, parce que ce n’est pas un cours qui s’étend en une année, je voulais quelque chose de rapide. Et de deux, parce que ça me permettait de continuer de travailler à temps partiel en suivant le cours. »

La flexibilité du cours, sans parler de sa gratuité, le rend complètement accessible à tous. C’est un retour sur les bancs d’école assez commode, mais il faut travailler. Il y a des devoirs, « c’est très prenant quand même », insiste la médiatrice. Il faut savoir dans quoi on embarque: une formation intensive, mais ô combien bénéfique, pour apprendre à vivre de l’art.

Renata Paciullo Ribeiro l’a complété, et maintenant, c’est à son tour de faire du bouche-à-oreille pour en parler à son entourage, chose qu’elle fait depuis sa diplomation la session dernière.

Les inscriptions pour la prochaine session sont en cours jusqu’au 14 mars. Il suffit de remplir un formulaire en ligne. Rien de plus simple pour s’assurer d’un avenir artistique brillant.

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* Cet article a été produit en collaboration avec Le Carrefour des Arts de la Scène et de l’Entrepreneuriat (CASE).

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