Laylow

Laylow et cie à la Société des arts technologiques | Finir Osheaga comme il se doit

C’est toujours triste quand on voit les dernières heures d’Osheaga arriver. Comme un petit deuil. Mais dimanche à la SAT, on a réussi à étirer le festival un peeeeeeetit peu plus longtemps avec un dernier afterparty aux côtés de Laylow, Nana Zen et High Klassified.

La dernière fois qu’on a vu High Klassified en spectacle, c’était il y a quelques mois, à Santa Teresa. En début de journée. Devant genre 12 personnes. 

« C’est le plus beau jour de ma vie », qu’il avait alors dit.

* High Klassified à Santa Teresa 2022. Photo par Marie-Claire Denis.

Mais dimanche, devant une SAT sold out et pleine à craquer de bonnes gens visiblement en mode fiesta (c’est un afterparty Osheaga, après tout), l’artiste semblait passer une peut-être meilleure journée.

En fait, pas mal tout le monde dans la place semblait passer une bonne journée, comme en témoignait le plancher détrempé de la sueur collective de tout ces corps qui sautent, se poussent et dansent comme si demain ne viendrait jamais.

Faut dire qu’High Klass a joué un rôle non-négligeable dans le maintien de cette ambiance survoltée, lui qui a enchaîné les bangers de drill et de rap européen, au grand plaisir de pas mal tout le monde.

« Vous aimez le rap français ou quoi? », qu’il lance entre deux desdits bangers.

La réponse, comme vous le devinerez, fut un tonitruant « WÉÉÉÉÉÉÉÉÉ ».

Il a quand même pris le temps de larguer au passage quelques-unes de ses propres compositions, dont une pièce inédite et la classique Hyrule Kastle, ça itou, au grand plaisir de pas mal tout le monde.

Ou en tout cas, moi ça m’a fait plaisir. Je l’aime beaucoup, Hyrule Kastle.

Tout ça pour dire que si la job était de mettre la table et de réveiller les gens pour l’arrivée imminente de notre chum Laylow, High Klass mérite une promotion.

La soirée est déjà bien lancée, donc, quand arrive Laylow.

 

Zéro fatiguette

On ne savait pas trop à quoi s’attendre de la part de Laylow, si on est 100% honnête. Parce que son personnage est un peu celui d’un homme sombre, stoïque et souvent sous sédatif. Toutes des choses qui riment rarement avec une présence scénique débordante.

Aussi parce que dans l’horaire de la soirée était mentionné qu’il ne jouerait que 30 minutes. Et aussi parce qu’il était minuit et quequ’ puis que Laylow avait déjà performé à Osheaga quelques heures auparavant. Peut-être qu’il serait un peu fatiguette, qu’on se disait.

Mais pantoute.

La foule non plus, n’était pas fatiguette. Ça saute, se pousse et danse encore plus intensément que tantôt. Et ainsi, au son de la trap futuristico-sad boy de Mr. Anderson, la température a continué de monter jusqu’à la fin de la nuit. 

Figurativement, mais aussi littéralement.

Faisait chaud en côlace dans place.

Mais c’est toujours le signe d’un bon show quand tu rentres chez vous et que tu dois partir une brassée de lavage.

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