Keith Urban au Centre Bell | Glamour et country !

Grosse soirée au Centre Bell, où Keith Urban nous offrait sa tournée High and Alive, avec pas moins de trois « premières parties » avant lui : Chase Matthew, Alana Springsteen et Karley Scott Collins ont donné le coup d’envoi avec fougue et élégance.

Karley Scott Collins

Celle qui avait l’honneur d’ouvrir la soirée l’a fait avec panache : Karley Scott Collins, originaire de Nashville, a brillé de tous ses feux. Aux confluents du rock classique et de la country, sa musique a vite charmé l’audience. Sa performance a été modestement accueillie par rapport à celles offertes plus tard dans la soirée, puisque la majorité du public était absente lors de cette première de quatre parties. Reste que sa voix claire, émouvante et forte, n’a laissée aucun doute sur le futur prometteur de cette artiste .

Alana Springsteen

Malgré une tribune limitée (seulement 30 minutes), Springsteen a bien connecté avec le public. Son entrée, où on l’a vue habillée du chandail du Canadiens, a bien sûr été remarquée, et quelqu’un m’a appris que chaque artiste performant au Centre Bell pour la première fois se voit offrir un chandail de notre club de hockey. Pour en revenir à la musicienne, sa musique s’inspire d’expériences personnelles (chagrin d’amour, insécurité, etc.), mêlant des thèmes country familiers à une narration percutante et un charisme indéniable. Un moment fort de sa prestation a été l’interprétation de son morceau « culte » You Don’t Deserve a Country Song, où elle invite le public à crier le nom de leurs pires ex!

Chase Matthew

S’approchant de plus en plus de l’arrivée d’Urban, Chase Matthew avait comme mission de maintenir le niveau de qualité et d’énergie offert précédemment. Il est monté sur scène et a entamé Drives my Truck, une pièce à la croisée du country, du rock et du blues; une entrée en matière idéale qui a fait lever la foule rapidement. Tout au long de sa performance, Matthew a servi une musique country pop et moderne avec suffisamment de punch et de sensibilité rock pour faire danser. Lui et son band ont été très dynamiques, et ils ont offert une performance fermement ancrée dans le rock ‘n’ roll qui a su captiver. Leur énergie résonnait dans une salle maintenant bondée.

Keith Urban

Dès son entrée sur scène, l’ambiance dans la salle a viré à la fête. Le set d’Urban a rappelé pourquoi il est si célèbre en tant que chanteur et guitariste. De longs solos ont mis en valeur sa technique et son plaisir évident à se produire sur scène. Malgré l’impressionnante production (couleurs vibrantes, panneaux lumineux, etc.), le musicien a réussi à créer, avec le public, une connexion intime contrastant avec toute la quincaillerie qui l’entourait. Au final, il a laissé le public sur un nuage, prouvant une fois de plus que ses concerts sont bien plus qu’un simple spectacle. Ils sont avant tout une question de connexion et de joie, partagées entre un artiste et ses fans.