crédit photo: Gab Girout
Kavinsky

Kavinsky à Igloofest | Tempête 80’s

Pour son quinzième anniversaire, l’ékip d’Igloofest a mis le paquet avec sa programmation. Jeudi soir, la french touch et des sons provenant directement des années ’80 prenaient le relais avec l’excellent Kavinsky qui était en tête d’affiche. Juste avant, c’est Dabeull et ses rythmes funk familiers qui ont fait danser la foule. Pour ouvrir la soirée, Heidy P. a doucement réchauffé les quelques centaines de personnes présentes. Ce n’était pas la plus grosse soirée d’Igloofest 2023, mais les chanceux qui y étaient ont sans aucun doute passé un bon moment.

Voyage cyberpunk

Vers 22h, le Français a fait son entrée. Les visuels très dynamiques et psychédéliques de Dabeull ont été remplacés par un fond noir et le nom de Kavinsky écrit en rouge. Débutant son set avec une version plus rythmée de Renegade, la foule a rapidement compris qu’on allait s’éloigner plutôt considérablement du répertoire plus calme qu’on lui connaît normalement.

Le son typique de Kavinsky se veut synthwave, rétro à la 80’s et très cinématique rappelant les univers cyberpunk. Hier soir à Igloofest, tout ça s’est pointé le bout du nez, mais n’est pas resté très longtemps. Le DJ a exploré différentes avenues pendant sa courte heure sur scène.

Plus la soirée avançait, plus les gros sons house prenaient de la place – un choix judicieux pour faire lever le party. Par exemple, vers la moitié de la soirée, Kavinsky a fait joué le titre Banga de Dr. Fresch & FETISH. Les basses bien dirigées vers la foule ont fait vibrer tous les conteneurs qui constituaient le décor d’Igloofest.

La French House à l’avant-plan

À plusieurs reprises, la musique électro française était à l’honneur, notamment avec les pièces Hey! de Gaspard Augé (moitié du groupe Justice) ou encore Aerodynamic de Daft Punk.

Plus tard, la chanson Satisfaction de Benni Benassi a amené le tout à un autre niveau. La foule s’est activée en un rien de temps quand les basses se sont faites entendre. C’était sans aucun doute le moment le plus fort de la soirée.

Après un accrochage dans ses platines et juste avant la fin de la soirée, le DJ français a enchaîné les chansons Roadgame et la tant attendue Nightcall. Puisque c’est une chanson très douce à la base, il aurait été intéressant d’utiliser le 5 minutes qu’il lui restait pour jouer une version remixée ou une dernière pièce plus rythmée afin de conclure la soirée. Le dernière note était peut-être un peu faible, même si Nightcall reste la pièce la plus marquante de la discographie du Français (notamment grâce à l’utilisation de la pièce dans le film Drive).

Funk à souhait avec Dabeull

De 20h30 à 22h00, un autre Français bien charmant était présent pour mettre de l’ambiance dans le Vieux Port. Dabeull, armé de chansons funk, disco et pop aux influences bien 80’s, a rapidement fait ses preuves. Enchaînant aisément les chansons, il a su surprendre et aller chercher le public par la main. Impossible de résister à l’appel de la dance quand des titres comme Billie Jean de Michael Jackson, Maniac de Michael Sembello ou encore Careless Whisper de George Michael sont jouées à Igloofest.

Oui oui, Careless Whisper a été jouée à Igloofest et c’était un franc succès !

Les pièces originales de Dabeull étaient également bien reçues. Pendant toute son heure et demie, la foule dansait, chantait et avait le sourire aux visages. C’était très disco et tout ça donnait une saveur drôlement intéressante au festival qui se veut beaucoup plus haut en BPM en temps normal.

 

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