Just For Laughs | Retour sur la soirée Set-List du 25 juillet 2013

Les événements Soirée Set-List sont assurément l’un des événements les plus originaux du festival Just For Laughs. Le concept est à la fois simple et rafraîchissant : des humoristes sont réunis pour faire un set totalement improvisé. Les thèmes sur lesquels chacun doit créer des blagues sont affichés graduellement sur un écran. Déjà on constate le défi qui se présente aux humoristes mais ce n’est pas tout! En effet, les thèmes sont créés par les humoristes eux-mêmes, ce qui donne lieu bien sûr, à une variété de sujets absurdes et ridicules tels « clam suit », « Gaddafi girl », « masturbacon »

Photo par Pascal Leduc.

L’hôte Paul Provenza. Photo par Pascal Leduc.

Jeudi dernier avait donc lieu la dernière de ces soirées au Cabaret Underworld. Il faut tout d’abord souligner l’ambiance festive qui régnait sur place. L’hôte Paul Provenza a monté le niveau d’énergie d’un cran, avec ses blagues, son enthousiasme et son contrôle sur la foule. Un hôte exemplaire.

Sans revenir sur chacune des participations, quelques humoristes se sont démarqués : Todd Barry, Aisling Bea et Eddie Izzard. Oui, Izzard était là! Sa visite surprise a évidemment ravi la foule, qui ne fut pas déçue.

Les thèmes changeant assez rapidement, il est difficile de se souvenir de blagues en particulier, d’autant plus que les humoristes cherchent eux-mêmes un fil conducteur d’une idée à l’autre, mais l’énergie et l’imagination générale restent néanmoins. Ce qu’on retient des meilleures performances est une assurance qui prédispose le public à rire aux punchlines.

Par contre, il faut dire aussi que les performances de Judah Friedlander, connu pour son rôle dans 30 Rock, et celle de Johnny Pemberton sont un peu tombées à plat. Pemberton, qui jouait un personnage de cowboy du sud des États-Unis, s’est tiré une balle dans le pied en prenant un personnage. Cela fait partie de sa routine mais n’a en rien aidé sont set. Ce fut un peu laborieux, par contre il n’a jamais perdu son sang-froid même s’il réalisait sûrement que les choses n’allaient pas comme il le souhaitait.

Friedlander quant à lui, semblait fatigué et manquait un peu de rythme. Il n’a d’ailleurs pas fait de blague finale.

Il fait plaisir de voir à quel point les artistes ont du plaisir à être là et se mettre au défi. Set-List permet aussi au public de voir comment réagissent les artistes lorsqu’ils sortent de leur zone de confort. Ici, que l’on soit Robin Williams ou Sarah Silverman a peu d’importance, c’est le résultat immédiat qui compte.

Souhaitons que ces soirées uniques reviennent l’an prochain et nous donnent à découvrir ou redécouvrir des talents.

Photos en vrac
(par Pascal Leduc)

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