crédit photo: Nadia Davoli
Johnny Marr

Johnny Marr et James | Une synergie parfaite sur scène au MTELUS

La récente tournée de Johnny Marr et du groupe emblématique James, qui est passée par Montréal le 13 octobre, a été une véritable leçon de chimie musicale, captivant le public avec un spectacle imprégné de l’énergie des années 80. Dès le début, Marr et Booth, chanteur de James, affichent sur scène une synergie parfaite avec leur fans.

James a ouvert avec un concert à couper le souffle. Tim Booth a su comment créer une atmosphère à la fois nostalgique et électrisante. La connexion entre le public et lui était palpable, chaque musicien s’alimentant de l’énergie de l’autre, amplifiant l’anticipation du public à chaque accord et chaque note.

On a eu l’honneur d’avoir par la suite Johnny Marr sur la scène. Que dire ? Il a parfaitement su comment attraper la foule avec ses chansons électriques. Il s’est approprié la scène comme il se doit. On pouvait entendre les gens crier, sauter et même pleurer de joie.

La setlist était un véritable trésor de classiques, puisant dans leurs vastes catalogues. Marr a enthousiasmé la foule avec des titres comme How Soon Is Now? et Please, Please, Please, Let Me Get What I Want, tandis que James a ravi avec des hymnes tels que Star et Laid. Chaque chanson, un clin d’œil à l’âge d’or du rock indie des années 80, résonnait profondément avec les fans de longue date. On pouvait entendre les fans chanter chaque parole pendant la soirée. Les transitions entre les morceaux étaient fluides, témoignant d’une profonde compréhension musicale entre les artistes, sans laisser derrière les chansons du nouvel album de James.

Le MTELUS étaient plein à craquer et la file pour le bar était extrêmement longue. Par contre, la sécurité était à l’affût et passait des bouteilles d’eau dans la foule pour contrer la chaleur provenant de la salle.

Mais au-delà de la nostalgie, le duo a fait en sorte que le public soit pleinement impliqué dans l’expérience. La présence scénique caractéristique de Tim Booth, pleine de danses sauvages et d’interactions directes avec la foule, a encouragé les fans à chanter et danser, tandis que Johnny Marr, toujours maître de la guitare, croisait souvent le regard de sections du public, reconnaissant l’énergie qui émanait d’eux. Par moments, on aurait dit que la salle s’était transformée en un club intime des années 80, avec la foule qui se balançait, dansait et chantait comme si elle faisait partie intégrante du spectacle. L’éclairage et la scénographie du MTELUS, baignés de néons et de teintes douces, ajoutait à l’ambiance rétro, rendant l’expérience immersive pour tous.

Entre les morceaux, ils ont pris le temps de raconter des anecdotes, aussi d’introduire leur musiciens et n’ont pas arrêté de mentionner leur amour pour Montréal, disant que c’est la ville la plus électrique qu’ils aient visité. On peut dire avec conviction que Johnny et Tim ont mis beaucoup de temps à préparer cette tournée.

De toutes les manières, le spectacle était un voyage nostalgique à travers l’essence du rock alternatif des années 80, ravivé par la présence fraîche et vivifiante de deux des plus grands noms du genre. Les fans sont rentrés chez eux non seulement divertis, mais aussi avec l’impression d’avoir revisité une époque charnière de l’histoire de la musique.

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