Halestorm et Lindsey Stirling à la Place Bell | Une soirée rock inoubliable à Montréal

Jeudi soir, le groupe heavy metal américain Halestorm était de passage à la Place Bell de Laval, avec Lindsey Stirling en première partie, ainsi que la formation Apocalyptica. Notre photographe Charles-Alexandre Tourchot s’y trouvait (sauf pour Apocalyptica).

À notre arrivée sur les lieux, la populaire violiniste Lindsey Stirling débutait la soirée, accompagnée du guitariste Jason Richardson, ancien membre des groupes Born of Osiris et All That Remains.

Le spectacle a été marqué par de nombreuses chorégraphies exécutées par Lindsey et ses danseuses, qui faisaient véritablement partie intégrante de la performance. Visuellement, Lindsey Stirling était au cœur du show pendant la majeure partie du concert. Elle interagissait davantage avec le public qu’avec ses musiciens.

Elle a enchaîné les costumes tout au long de la soirée, ajoutant une touche théâtrale à l’ensemble. On a particulièrement apprécié le contraste entre les jeux de lumière et l’interprétation dynamique des instrumentistes.

Le concert s’est terminé sur une interprétation magistrale de Kashmir, la célèbre pièce de Led Zeppelin.

Si vous êtes amateur de danse, c’est une expérience à ne pas manquer. Lindsey et ses musiciens ont su garder la foule énergique et engagée : rien de « plate » ici !

Place au plat de résistance : Halestorm

Lorsque j’ai vu (et photographié) le groupe en 2023 au Centre Vidéotron lors de leur tournée avec Volbeat, et j’étais tombé sous le charme dès les premières notes. Des solos de guitare lourds et percutants, un son brut qui accroche — je devais les revoir.

J’ai donc calé ce concert dans mon agenda. Je suis descendu de Québec avec mes parents, venus pour le concert de Lynyrd Skynyrd (que je couvrirai aussi pour Sors-tu.ca ce week-end).

Revenons au concert de Halestorm: un drap blanc cachait la scène. Le groupe a commencé avec Fallen Star, tirée de leur plus récent album Heverest, avant d’enchaîner avec leurs plus grands succès : I Miss the Misery et Love Bites (So Do I).

Comme à leur habitude, Halestorm a su embarquer la foule dans leur univers. Lzzy Hale a littéralement mené la foule à la baguette — que ce soit à la guitare ou au piano, elle a captivé l’audience du début à la fin.

À mi-parcours, un piano aux couleurs de Halestorm a fait son entrée sur scène. Lzzy, armée de sa voix puissante, a alors livré un moment fort du concert, dévoilant toute l’étendue de son talent.

Le groupe a su alterner entre ses classiques et des morceaux de son nouvel album, maintenant ainsi un parfait équilibre entre nostalgie et nouveauté.

Halestorm fait partie de ces groupes capables de rassembler les gens — et leurs fans ont clairement répondu présent.
Je les apprécie de plus en plus. Leur présence sur scène est remarquable, et leur connexion avec le public, tout autant.

Le concert s’est conclu en beauté avec Shatter Me, interprétée en duo avec Lindsey Stirling, puis avec la chanson Here’s To Us.

Si vous ne connaissez pas encore Halestorm, et que vous aimez le rock lourd et puissant, je vous recommande vivement de les découvrir en concert. C’est un excellent moyen de plonger dans leur univers : un vrai baptême rock.