Haken à l’Impérial Bell | Un torrent de décibels et une avalanche de notes!

Le groupe britannique de métal progressif Haken était de passage à l’Impérial Bell de Québec dimanche soir. Originaire de Londres et fondé en 2007, Haken est venu nous présenter des pièces de son septième album Fauna dans le cadre de leur tournée nord-américaine Fauna Expedition.

Richard Henshall (guitare), Ray Hearne (percussions), Charlie Griffiths (guitare), Ross Jennings (voix), Conner Green (basse) et Peter Jones (claviers) sont tous vêtus de la même chemise aux motifs fauniques lorsqu’ils se pointent sur scène.

Les six musiciens partent en force au grand plaisir des fans avec Taurus, tirée du dernier album, mais nous offriront aussi quelques compositions de l’album The Mountain qui fête son 10ème anniversaire cette année. On a pu donc se délecter pendant près de 2 heures de longues pièces techniques, mélodiques et très recherchées.

Jennings est théâtral et a un charisme incroyable. Sa voix est magnifique, juste, sans fausses notes.

Les claviers de Jones sont omniprésents et contribuent à tisser la toile de fond de Haken et à complexifier ses ambiances musicales.

Le plat de résistance fut sans contredit l’impressionnant rappel Messiah Complex de l’album Virus (2020). Audacieux, étourdissant, tétanisant, estomaquant… Dix-sept minutes de démonstrations musicales musclées avec de surprenants changements de tempo et de tonalité; on ne savait plus où donner de la tête pour suivre le rythme effréné, mais les vrais fans, eux, s’en sont donné à coeur joie, synchronisés avec les musiciens qui sont, disons-le, au sommet de leur art. Bref une soirée magique qu’on est pas près d’oublier.

Arch Echo en première partie

Le groupe métal progressif fusion instrumental américain Arch Echo avait lancé la soirée. Formé en 2016, Arch Echo sortira quant à lui un nouvel album d’ici la fin de l’été.

C’est devant une salle pleine qu’Arch Echo a débuté en nous en mettant plein les oreilles avec des millions de notes jouées en un temps record, tout en mélodie, avec un soupçon de jazz fusion. Ce fut une aventure musicale épique, mais sans aucun chant car ce sont leurs instruments qui font foi de leur propre voix. Un véritable régal pour les yeux et les oreilles.

 

Arch Echo est constitué de Joey Izzo (claviers), un incroyable showman, d’Adam Rafowitz, guitariste de la trempe de John Petrucci, de Joe Calderone qui martèle les cordes de sa basse, d’Adam Bentley (guitare) qui suit les pas de son compatriote Rafowitz, et de Richie Martinez qui est une véritable machine de guerre aux percussions.

Les spectateurs, et je m’inclus, ont vraiment apprécié leur performance.

 

Grille de chansons (Haken)

1. Taurus (Fauna -2023)
2. In Memoriam (The Mountain-2013)
3. Sempiternal Beings (Fauna-2023)
4. Falling Back to Earth (The Mountain-2013)
5. The Architect (Affinity-2016)
6. Lovebite (Fauna-2023)
7. Atlas Stone (The Mountain-2013)
8. Elephants Never Forget (Fauna-2023)
9. Celestial Elixir (Aquarius-2010, remasterisé en 2017)

Rappel

1. Messiah Complex I : Ivory Tower
2. Messiah Complex II : A Glutton for Punishment
3. Messiah Complex III : Marigold
4. Messiah Complex IV : The Sect
5. Messiah Complex V : Ectobius Rex (Tirées de Virus-2020)

Grille de chansons d’Arch Echo

1. Red Letter
2. Strut
3. Aluminosity
4. Immediate Results!
5. Battlestar Nostalgica
6. Stella
7. Color Wheel
8. Afterburger