FrancoFolies – Jour 8 | Lisa LeBlanc au Métropolis
Lisa Leblanc était de passage au Métropolis jeudi soir, avec Mama Rosin en première partie, accompagnée de plusieurs invités-surprises. Pour souligner sa participation aux Francofolies la chanteuse a décidé de se faire plaisir en s’accompagnant de musiciens qu’elle affectionne.
Mama Rosin
Le jeune trio de Genève a proposé avec beaucoup d’énergie leur rock à saveur de musique cajun. Malgré quelques problèmes techniques au début de leur performance, Mama Rosin a séduit la foule qui s’est déhanchée au son du banjo et de la « planche à laver ». Une bonne introduction au folk-trash de la tête d’affiche de la soirée, qui était attendue impatiemment.
Lisa Leblanc
Dès leur arrivée sur scène, Lisa Leblanc et ses deux musiciens, Jean-Philippe Hébert et Maxime Gosselin – qui l’accompagnent depuis maintenant 2 ans — entament Motel. Cette première chanson laisse entrevoir que la jeune chanteuse revient de vacances débordante d’énergie et qu’elle a la ferme intention de profiter pleinement de sa première présence au Métropolis.
Après les tout aussi endiablées J’pas un cowboy et Chanson d’une rouspéteuse, que la foule chante avec plaisir, Lisa s’adresse à son public – un peu trop longuement malheureusement – pour raconter son road trip des derniers mois aux États-Unis. Cet intermède vient briser le rythme et le son des voix se fait entendre dans la salle.
La Néo-Brunswickoise ne semble pas perdre ses moyens pour autant et tente de regagner l’attention des spectateurs avec Lignes d’Hydro suivi d’une nouvelle composition qui raconte l’arrivée de la fille de Rosaireville dans la grande ville de Montréal. Les murmures s’estompent tranquillement. Et les acclamations qui accueillent Cerveau ramolli sont gages d’un public conquis de nouveau.
Quelques chansons plus tard,le premier invité fait son apparition sur scène. Mike Trask, originaire d’Halifax, interprètera une de ses compositions en anglais. Encore une fois, l’énergie dans la salle diminue.
Les prochaines invitées, Les Hay Babies, gagnante des Francouvertes 2013, se lance dans l’interprétation d’un de leur morceau Néguac and Back. Les jeunes femmes accompagneront Lisa dans une très belle version d’Avoir su.
Ainsi se succèderont les invités tout au long du show, donnant l’impression d’assister à une fête de famille et le plaisir flagrant qu’ils démontraient sur scène accompagné du charisme et de l’humour de l’attachante Acadienne n’ont plus laissé de répit à l’assistance.
Pour terminer ce party, juste avant les rappels, Lisa Leblanc et ses comparses entonnent avec enthousiasme, supportés par le chant du public, l’hymne qui l’a rendue célèbre, Ma vie c’est d’la marde.
D’autres surprises s’ajoutent lors des rappels, notamment lorsque l’auteure-compositeur-interprète invite celui qui l’a poussée à jouer de la guitare, Normand Arsenault concierge de son école secondaire, à se joindre à elle. Ensemble, en toute simplicité, ils chanteront Kraft diner – un des moments les plus forts et les plus émouvants du spectacle — simplement accompagnés de leurs guitares et d’un micro.
Malgré un spectacle quelque peu inégal, Lisa Leblanc a su charmer le Métropolis par ses nombreuses anecdotes et son sourire accrocheur. La proximité que la jeune chanteuse entretient avec son public nous donne envie d’en avoir plus et de la connaître davantage.
Photos en vrac
(par Karine Jacques)
Mama Rosin
(première partie)
- Artiste(s)
- Les Hay Babies, Lisa LeBlanc, Mama Rosin
- Ville(s)
- Montréal
- Salle(s)
- Métropolis - MTELUS
- Catégorie(s)
- Chanson, Country, Folk, Pop,
Événements à venir
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