crédit photo: Sébastien Dion
Flo Rida

Festivent de Lévis – Jour 3 | Flo Rida enflamme le festival avec un show euphorisant et généreux

Quand la foule s’entasse des heures à l’avance sous un soleil encore brûlant, ce n’est pas seulement pour voir un artiste : c’est pour vivre quelque chose de plus grand, de plus fort. C’est exactement ce qui s’est produit hier, le 1er août, au Festivent de Lévis, alors que Flo Rida, véritable bête de scène venue tout droit de la Floride, a soulevé la scène Loto-Québec avec un spectacle électrisant, généreux, festif, et étonnamment touchant. Certains festivaliers étaient déjà sur place à 16h, bien avant l’ouverture des portes, prêts à braver l’attente pour obtenir une place de choix. Et ils ont eu raison, car ce qu’ils allaient vivre quelques heures plus tard était plus qu’un simple concert : c’était un évènement.

Derrière ses lunettes fumées, ses chaînes en or et son sourire contagieux, Flo Rida n’est pas qu’un hitmaker. Il est le reflet d’un rêve américain porté à bout de bras. Né Tramar Lacel Dillard, dans un quartier modeste de Carol City, au nord de Miami, il a grandi dans une famille où la musique gospel résonnait fort, et où les embûches n’étaient pas rares. Il a gravi les échelons lentement mais sûrement, de ses débuts dans un groupe de rap familial à ses premiers essais en solo, pour finalement exploser en 2007 avec le méga hit Low, en collaboration avec T-Pain. Depuis, Flo Rida a enchaîné les succès mondiaux comme Right Round, Club Can’t Handle Me, Good Feeling, Wild Ones et My House, créant une signature sonore unique, à la croisée du hip-hop, de la pop et de la danse.

À Lévis, hier soir, il a prouvé que cette réussite n’était pas qu’en studio. Dès les premières notes, c’est un raz-de-marée d’énergie qui a déferlé sur la foule compacte. Accompagné de danseuses aux chorégraphies explosives, d’un DJ et de musiciens live (fait assez rare dans ce genre de performance), l’artiste a enchaîné ses plus grands succès sans jamais lever le pied. Il aurait pu se contenter de livrer ses morceaux avec efficacité, mais il a choisi d’en offrir plus. Beaucoup plus.

Au cœur du spectacle, il y a eu ce moment fou, presque irréel, où Flo Rida est monté sur les épaules de l’un de ses bodyguards pour faire un tour dans le public. Il a aussi tendu le micro aux fans, distribué des high fives, pris le temps de toucher à cette magie qu’est le contact humain. Ce n’était pas une performance mécanique, c’était une communion. Une de celles qui nous rappellent pourquoi on s’entasse à des milliers devant une scène, pourquoi on chante à pleins poumons des refrains connus, pourquoi on danse sans gêne au milieu des autres.

festivent 2025 flo rida cr sebastien dion 02* Photo par Sébastien Dion.

Les festivaliers, eux, ne demandaient que ça. Filles perchées sur les épaules de leurs amoureux, ados surexcités, adultes nostalgiques des années 2010, tout le monde semblait vivre ce moment comme un cadeau. Et c’en était un. Parce que malgré la notoriété, malgré les tournées internationales, Flo Rida a abordé ce spectacle comme un homme heureux d’être là. Il a souri tout le long. Il a remercié le Québec plusieurs fois. Il a rappelé à tous d’où il vient, et ce que la musique lui a permis d’accomplir.

Le Festivent, pour sa part, poursuit sur une lancée impressionnante. Cette 41e édition, riche en têtes d’affiche internationales et en découvertes locales, continue de confirmer son statut de rendez-vous incontournable de l’été. Avec une programmation éclectique, une organisation impeccable, et une ambiance familiale et inclusive, le festival réussit le pari de plaire autant aux mélomanes aguerris qu’aux curieux de passage. Et quand un artiste du calibre de Flo Rida débarque et transforme un champ de gazon en boîte de nuit à ciel ouvert, on comprend pourquoi des gens arrivent cinq heures à l’avance. On comprend aussi pourquoi ils reviendront l’an prochain.

Hier soir à Lévis, sous les étoiles, les refrains résonnaient encore dans la tête bien après les rappels, Flo Rida a offert plus qu’un spectacle. Il a offert un moment de fête. Un moment suspendu. De ceux qu’on garde longtemps dans le creux de la mémoire, comme un été qu’on ne veut pas voir finir.

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