Festival d’été de Québec – Jour 8 | Tiesto, Martin Solveig et Wolfgang Gartner sur les Plaines d’Abraham

Les Plaines ont dansé, dansé et encore dansé tout du long de cette huitième soirée de festivités, pour la soirée ÉlectroFEQ du Festival d’été de Québec. Les premiers pas de danse ont été donnés vers 17 h 30, sur la scène Bell, avec Charlie Darker, avant que ne s’enchaînent les Marco G, Sultan + Ned Shepard, Madeon, Martin Solveig et Wolfgang Gartner. Ils mettaient ainsi la table à l’un des meilleurs DJ à l’échelle mondiale, Tiësto, qui n’a pas raté de faire vibrer Québec.

Si la venue de Srillex avait connu une popularité monstre l’an dernier, on a pu constater à nouveau que la musique électronique a la cote auprès des Québécois. Déjà vers 19 h 30, lorsque Madeon a commencé son segment d’une heure, la foule s’annonçait déjà imposante et a sans cesse grossi jusqu’à l’arrivée de Tiësto, vers 22 h 30.

Photo par Eliott Garn.

Les bras étaient dans l’air, les spectateurs sautaient, d’autres dansaient sur les épaules de leurs amis (certaines se dénudaient presque). Tous souhaitaient simplement s’amuser lors de cette soirée d’une température idéale. À preuve, des gens avec du maquillage, des flamants roses gonflables et de l’alcool qui coulait à flot.

Si la foule a bien rempli son mandat, il en est tout autant pour Tiësto, arrivé sous des projections lumineuses et des artifices à l’avant de la scène. On a pu reconnaître alors les premières notes de Paradise, avant que ne suive Take Me, son tout dernier simple tiré de Club Life Vol. 3, encore tout chaud dans les bacs.

Tout au long de sa performance de 1 h 30 bien calculée, le Hollandais nous a transportés à divers endroits avec sa musique, avec des beats tantôt purement électro, d’autres fois avec des remix de chansons comme I Love It de Icona Pop, Safe And Sound de Capital Cities ou encore Young and Beautiful de Lana Del Rey. Une variation qui a permis aux spectateurs de continuer à danser jusqu’à la toute fin.

Et quelle finale! Déjà durant la performance, quelques artifices étaient dévoilés sur scène pour rendre le tout plus dynamique et intéressant visuellement, mais ce n’était qu’un mince avant-goût de ce qui nous attendait. Tiêsto a quitté la scène alors qu’un véritable spectacle de pyrotechnie prenait place à partir de l’arrière-scène, digne des grands feux (peut-être pas autant, mais la surprise les rendaient aussi grandioses).

Wolfgang Gartner et Martin Solveig

Tout juste avant lui, Wolfgang Gartner a quelque peu refroidi les ardeurs d’une foule pourtant prête à faire lever le party. Des enchaînements trop similaires et une interaction plutôt inexistante ont fait descendre l’intensité qui planait près de la scène Bell après le passage de Martin Solveig.

Photo par Eliott Garn.

Le DJ français en était sa première présence en sol québécois. Il s’est amusé à interagir avec la foule de plus en plus compacte en avant-scène, l’un des seuls à le faire. Et la formule lui a plutôt bien souri.

Il n’était que 20 h 30, mais déjà tout le monde sautait à pieds joints et dansait comme s’il était 1 h le matin dans le plus grand club de Québec.

Solveig a lâché plusieurs gros hits, de son propre cru ou des remix, comme Boys & Girls et Hello notamment, de son répertoire. Son remix de We Are Young de fun. a aussi conquis les Plaines qui ont chanté à l’unisson ce gros succès de 2012.

Le jeune Madeon, 19 ans, le précédait sur la grande scène. On ne peut toutefois dire qu’il ait offert le meilleur de ce qu’il peut offrir. Pourtant bourré de talent, le Français a manqué d’imagination pour sa partie avec une certaine redondance des sonorités présentées.