Festival d’été de Québec 2016 – Jour 8 | Steel Panther à l’Impérial : Une heure et demain de purs vulgarité et plaisir
Bien que le dernier album de Steel Panther remonte à plus de deux ans, les festivaliers de Québec étaient de toute évidence en manque de riffs dévastateurs et de propos orduriers. Avant même la fermeture des portes, l’Impérial Bell était rempli à plein capacité.
Peu importe le taux d’humidité, la sécurité de l’Impérial s’est fait un devoir de faire rentrer le plus de gens possible pour ce concert historique. C’est ainsi que, peu importe les prévisions d’Environnement Canada, Steel Panther lance le concert avec beaucoup d’énergie sans se soucier de la réaction de la foule avec les excellentes Eyes of The Tiger, Tomorrow Night et Fat Girl.
Fidèles à leur habitudes, la troupe du guitariste Satchel prend une pause dès la quatrième pièce pour s’adresser à la foule. C’est ainsi que nous apprenons que ce jeudi soir de juillet est la fête du bassiste Lexxi Foxx. Eh oui, un 61e anniversaire (!) vaut un long arrêt.
Malgré qu’un gamin se présente sur scène le temps d’un Highway To Hell à la batterie, Satchel prend toute la place pour un long solo au son de Master of Puppets, Crazy Train, Paranoid et Iron Man afin de rendre hommage à ces influences. Inutile de dire que la foule suit le guitariste dans son délire.
Bien que le foule aurait espérée plus de pièces électriques, les Steel Panther reviennent ensuite sur scène avec des guitares acoustiques pour jouer Girl From Oklahoma et 17 Girls in a Row, avec, bien sûr, une rangée de jolies demoiselles de Québec sur scène. Une fois ces demoiselles de retour dans la foule, les musiciens se lâchent lousse avec Death To All But Metal et l’execllente Community Property au grand plaisir de l’audience qui chante en coeur pour le rappel.
Une heure et trente de concert auront été presque suffisants pour virer l’Imperial à l’envers. On se demande quand reviendra le groupe avec son humour et ses chansons accrocheuses pour une autre soirée aussi légendaire.
Steve Hill
Ce n’est que très tard en soirée que le virtuose a pris place sur les planche de l’Imperial pour présenter son plus récent matériel en solo.
Avec la majorité des fans de Steel Panther ayant quitté l’Impérial, on se demande, malgré tout, pourquoi les musiciens de Californie n’ont pas eu plus de temps à leur disposition.
Steve Hill, bien que très impressionnant en solo, n’a pas pu remplir la moitié de l’Impérial par lui-même.
- Artiste(s)
- Steel Panther, Steve Hill
- Ville(s)
- Québec
- Salle(s)
- Impérial Bell
- Catégorie(s)
- Glam rock,
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